20 à 30% des installations d’antennes-relais par les opérateurs deviennent un casse tête avec de l’opposition de la part des habitants mais aussi des élus. A l’approche des élections municipales, les opérateurs redoutent que les tensions s’intensifient.
Avec le “New Deal Mobile”, les communes n’étant pas couvertes en 4G ou se situant en zone blanche peuvent se signaler. Une fois la zone concernée définie, les opérateurs ont tous une obligation de couverture, qui passe souvent par l’installation d’une antenne-relais. Et c’est généralement là que la situation dégénère.
Nous vous relatons régulièrement des cas du genre chez Univers Freebox, des habitants peuvent s’opposer à l’installation d’une antenne-relais proche de chez eux. Les raisons sont multiples, certains évoquent les risques supposés de l’exposition aux ondes, d’autres la pollution visuelle… Si ces cas ne sont pas la majorité, ils représentent tout de même 20% à 30% des dossiers, soit plus d’une centaine sur le territoire. A la clé de ces situations: les élus locaux. Ceux-là même qui ont demandé une antenne sur le territoire, qui se rangent du côté des opposants. Un opérateur, interrogé par nos confrères du Figaro, explique qu’ “à l’approche des élections municipales, il y a de plus en plus de blocages de ce type. Les maires ne veulent pas s’aliéner une partie de leurs électeurs“.
Pourtant, l’emplacement d’une antenne 4G est choisi après une étude de différents critères: topologie des lieux, structure du réseau téléphonique, accès à l’électricité… Et l’opposition ne prend que rarement en compte ces critères, comme l’indique amèrement un opérateur : “Il n’est pas rare qu’on nous demande d’installer nos antennes dans des forêts plutôt que dans des villages !“. La faute à une méconnaissance des impératifs techniques d’après un consultant télécom.
Conséquence de ces oppositions, les délais d’installations d’antennes explosent. Alexandre Archambault, avocat spécialiste du numérique, explique qu’il faut “en moyenne trente-six mois pour qu’un projet soit mené à bien en France”. En Allemagne, cela prend quatre à six mois. Avec ces délais retardés par les opposants, les opérateurs craignent d’être pris “entre les dents du crocodile“, avec d’un côté l’ARCEP qui a fixé un cahier des charges pour le déploiement de la 4G et de la 5G et de l’autre les opposants ralentissant le projet. Forcément, les opérateurs craignent d’être sanctionnés pour un retard, dans des situations où ils ne maîtrisent pas tous les éléments.
Presque Tous les Villages de France on des églises, donc déjà des points hauts en leur centre... Équiper des clochers d'une manière discrète, ce ne doit pas être dure ? ...a condition que les 4 opérateurs s'accordent à mutualisé leurs antennes !
Le beurre et l'argent du beurre On peut aussi dire Je suis d'accord pour une installation mais chez le voisin
Typique français
Salut, toutes ne peuvent pas avoir la place pour ça, cela m'est arrivé une fois ;)
Dans le village de ma belle-mère dans la Manche, les opérateurs ont eu l'autorisation d'utiliser le clocher de l'église pour y mettre leurs installations, les 4 y sont. La population a de la chance pour moins de 1000 habitants. Mais voilà, ça ne couvre que le centre bourg, les habitations à 1 km du centre n'ont pas le moindre réseau...
Donc, à quoi peut bien servir une telle installation si c'est pour desservir moins de 100 personnes qui disent avec humour habiter au centre ville ?
Bientôt les élections municipales ça se voit...
Ca ne les intérresse pas les clochers ils ne peuvent pas revendre les pylônes.
Monsieur je sais tout
Bonjour,
Pour les FAI c'est simple, envoi d'une demande de dérogation à l'installation à l'état, signée par le maire et on en parle plus.
Bonjour, le problème d'implantation des antennes devient de plus en plus problématique, jusqu'à présent cela pénalisait surtout Free mobile qui doit déployer son réseau car sa couverture était inférieure à celle des autres opérateurs Français et cela les arrangeaient tous plus ou moins (moins de concurrence) et en plus il y a l'itinérance Orange qui était indispensable à Free pour pouvoir fonctionner dans certaines zones mais aujourd'hui cette itinérance pénalise certains abonnés.
Mais maintenant ce phénomène s'atténue avec la progression de la couverture du réseau de Free mobile qui a un taux de couverture de la population française de 95 %. Les opérateurs se retrouvent donc maintenant tous concernés par ce problème de refus d'implantation des antennes sur certaines communes, Orange étant toute fois un tout petit peu plus serein car ils possèdent plus de capacités financières et peuvent donc remporter certains offres.
A quand la mutualisation des installations, pour réduire au minimum la prolifération des antennes sur notre territoire ... ???
Et pourquoi pas un texte de loi obligeant les municipalités, les associations pour ou contre, à une installation obligatoire dès lors qu'un réseau existe déjà ?
Cela s'appelle la concurrence ...
Mais :
+ Fréquences
+ Licences
+ Orange...
dépendent de l'état ... donc impossible !
les villes villages ou quartiers contre les ondes pas de soucis, ils n'ont qu'a tout couper toutes les ondes la tnt, la radio, les mobiles, etc .... il restera le micro ondes, mais ils sont maitres de leur cuisine
Voilà une antenne qui m'intrigue...
Autorisée depuis plus de 3 ans, toujours pas activée... Sur un pylône existant depuis belle lurette et avec de la fibre dans le coin (technopole)...
Pour moi c'est totalement incompréhensible...
Comment se fait-il que l’intérêt particulier passe avant l’intérêt général ? A oui à cause des élections les élus veulent le beurre, l'argent du beurre et la crémière... Si certaines communes meurent ou se désertifie ils ne pourront s'en prendre qu'à eux... Et les habitants râleront car tout leur coutera plus cher !!!!
36 mois ici, 6 outre Rhin... L'exception culturelle française ...
Je ne sais plus qui a dit un jour "On a les élus que l'on mérite..."... Clair que si lors des élections, c'est le dessous de la ceinture qui commande, on ne doit pas s'attendre à un résultat mirobolant. Aussi, quelque part, le niveau de connaissance et de culture s'étant effondré en 40 ans - on ne forme plus des citoyens ayant la capacité de discernement et de réflexion étant parfaitement formés et informés, mais des consommateurs, qui désormais consomment de la politique comme un trashburger -, il est clair que dès qu'une chose n'est pas comprise, elle est rejetée. Et avec une capacité d'analyse et compréhension qui frise le nul absolu, on arrive au foutoir actuel. Nos compatriotes ne commenceront donc à comprendre ce qui les entoure que lorsque leurs pieds seront profondément enlisés à l'endroit où sont posées les pattes de nos coqs: dans la m...!!!
Là, on est loin d'y être, mais une grosse proportion de la nation fait tout ce qu'il faut pour que nous nous y vautrions le plus vite possible, boni-menteurs syndicalistes en tête!