Auteur : Maxime Raby

Lancement des nouvelles cartes de couverture mobile d’Orange, Free, SFR et Bouygues désormais fiables à 98%

L’Arcep publie aujourd’hui les premières cartes de couverture 2G, 3G et 4G des opérateurs avec une fiabilité moyenne exigée de 98%.

Face au décalage prégnant avec la réalité du terrain, l’Arcep a contraint en mars dernier les opérateurs à fournir des cartes de couverture mobile plus fiables à hauteur de 98% contre 95%, dès le troisième trimestre 2020. Sans prendre de retard, le régulateur publie aujourd’hui les premières cartes transmises par les opérateurs avec cette fiabilité renforcée : “les telcos ont adapté les méthodes de production de leurs cartes en vue de respecter ce seuil, avec comme conséquence une couverture parfois rétractée par rapport à leurs précédentes publications. Naturellement, celle-ci aussi pu être compensée par de nouveaux déploiements.”

Pour retrouver ses dites cartes de couverture 2G, 3G et 4G, il suffit de se rendre sur le site « Mon réseau mobile »  du régulateur. Ces dernières, réalisées par Orange, Free, SFR et Bouygues eux-mêmes, sont issues d’une modélisation qui tient compte de l’emplacement des antennes, leur puissance d’émission, ou encore la présence d’éléments géographiques.

L’Arcep en vérifie la fiabilité grâce à des enquêtes terrain (environ 2 millions de mesures ont été réalisées en 2018). Le taux de fiabilité d’une carte correspond au taux de succès d’un test donné effectué dans les zones que les opérateurs déclarent couvrir. Une première enquête terrain est actuellement en cours en métropole et ce jusqu’en mars 2021 : “les premiers résultats provisoires montrent que les opérateurs ont réalisé des efforts manifestes sans toutefois arriver à tenir encore parfaitement l’exigence de 98%”, note pour le moment l’Arcep.  

L’objectif est clair, réduire au maximum le décalage entre ces représentations imparfaites et la réalité perçue sur le terrain. De nombreux utilisateurs, associations de consommateurs et élus locaux ont amené le régulateur à se rendre à l’évidence , les cartes de couverture mobile de son site “Mon réseau mobile” ont trop longtemps laissé à désirer en fiabilité et ce depuis sa création. Il est ainsi nécessaire de corriger le tir pour “la bonne information des consommateurs ou pour éclairer les responsables de l’aménagement numérique du territoire – notamment dès lors qu’il s’agit de choisir les zones candidates au dispositif de couverture ciblée”.

Une autre nouveauté 

A l’occasion de la mise à jour de “Mon réseau mobile” avec l’intégration des données actualisées, l’Arcep propose désormais dans son outil une représentation cartographique, en plus de l’open data, des résultats en zone d’habitation. Il est aussi possible de visualiser les résultats selon sa propre expérience : en zone rurale, en zone dense, à l’intérieur des bâtiments, en mobilité etc.

 

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Free booste de 70% les débits 4G de ses abonnés avec l’activation d’une technologie très attendue

Après la modulation 256 QAM l’année dernière, Free active une autre technologie pour booster grandement le débit 4G de ses abonnés mobiles : le Mimo 4X4.

Free passe à la 4G Mimo 4X4 avec 256 QAM sur ses sites mobiles. Des termes bien techniques derrières lesquelles se cachent deux technologies permettant d’augmenter drastiquement la vitesse de l’internet mobile sur le réseau de Free Mobile, à condition d’avoir un smartphone compatible.

La revue à la hausse des débits max atteignables sur une kyrielle de smartphones constatée ce week-end dans la boutique en ligne de l’opérateur, n’était pas le fruit du hasard. Celle-ci ne concerne pas la 5G comme indiquée, les débits affichés étant bien trop faibles. En réalité, il s’agissait d’un gain sur la 4G de l’opérateur, désormais boostée par l’activation très attendue du Mimo 4X4, nous apprend une source chez l’opérateur.

Plus concrètement, les abonnés Free Mobile peuvent désormais théoriquement atteindre des débits descendants en 4G ++ jusqu’à 780 Mbits/s contre 450 Mbits/s jusqu’à présent, soit une augmentation de 73%.

Cette technologie réseau de multiplexage utilise plusieurs émetteurs et plusieurs récepteurs afin de permettre une augmentation des débits sur la bande de fréquence sur laquelle elle est déployée.

Deux bandes de fréquences utilisées par Free Mobile sont concernées et donc compatibles, à savoir la bande 1800 Mhz sur laquelle les débits max passent désormais à 293.7 Mbits/s en download contre 146 Mbits/s précédemment. Mais aussi la bande 2600 MHz où le débit théorique max grimpe à 391.6 Mbits/s au lieu 195 Mbits/s.

Le Mimo 4X4 vient ainsi s’ajouter à la technologie 256 QAM déployée par Free Mobile en septembre 2019. Celle-ci a permis une augmentation de 30% des débits 4G en permettant l’envoi de davanatge de données, sans avoir à utiliser plus de spectre radio, juste en changeant la modulation sans intervention matériel.

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Découvrez les principales villes où Free prévoit de lancer sa 5G en 3,5 GHz

Focus sur le déploiement des sites 3,5 GHz de Free Mobile. L’opérateur semble près à allumer sa 5G dans certaines agglomérations.

C’est parti pour la 5G en France avec une couverture, il fallait s’y attendre, très limitée. Pour le moment, Orange et Bouygues ont respectivement activé leur réseau dans 15 et 20 villes. Premier à avoir dégainé, SFR propose la 5G seulement à Nice pour l’instant. Quant à Free, le top départ retentira incessamment sous peu, le trublion fait durer le suspense.

Selon l’open data de l’ANFR, l’opérateur de Xavier Niel dispose de 379 sites 3,5 GHz en attente de mise en service. Si ces derniers sont localisés dans de nombreuses zones denses mais aussi rurales, le déploiement apparaît aujourd’hui plus avancé dans certaines grandes villes, de quoi imaginer une activation rapide du réseau 5G de Free dans celles-ci. Parmi elles, figurent notamment Paris, Lyon, Nantes Toulouse, Lille, Angers et Rennes. Autre constatation, l’opérateur a déployé peu de sites sur cette bande de fréquences à Marseille, Bordeaux, Nice et Strasbourg.

Les sites 3,5 GHz déployés par Free Mobile.

A l’instar d’Orange et Bouygues Telecom, Free prévoit également de compléter le déploiement de ces nouvelles fréquences par l’utilisation d’une bande allouée à la 4G, en l’occurence la 700 MHz. L’ANFR a officiellement autorisé l’opérateur à mettre en service 11 770 sites au quatre coins de la France sur cette fréquence. Les largeurs de bande étant plus faibles, les débits proposés seront beaucoup plus faibles que sur la bande 3,5 GHz. Pour l’Agence nationale des fréquences, il ne s’agira toutefois pas de fausse 5G. Il faut le rappeler, les fréquences basses ont des propriétés plus intéressantes que celles dites haute en matière de portée et de pénétration dans les bâtiments. C’est surtout une solution toute trouvée pour Free afin de couvrir rapidement le territoire, au détriment des débits. L’opérateur se prépare ainsi à activer des sites en 3,5 GHz et 700 MHz only mais supportant les deux fréquences à la fois.

 

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Free lance un nouveau concours avec un smartphone 5G à gagner

Un joli cadeau de Noël pour un ou une chanceuse. Free fait gagner l’Oppo Reno4 Z 5G.

“Juste avant les fêtes, on pense à vous en vous faisant gagner ce magnifique OPPO Reno 4Z compatible 5G”, informe Free actuellement ce Twitter. Pour participer, il suffit de suivre les comptes de Free et d’Oppo puis de retweeter. Le tirage au sort aura lieu le 8 décembre prochain.

Arrivé fin octobre dans la boutique en ligne de Free Mobile, l’Oppo Reno4 Z 5G dispose d’un écran 120 Hz pour plus de fluidité dans les jeux, une batterie 4000 de mAh pour passer la journée sans encombre, Android 10, une caméra principale de 48 Mpx, de nombreux de capteurs pour plus de polyvalence et une compatibilité 700 MHz. C’est un smartphone milieu de gamme accessible à 379 en achat comptant. 

 

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Free dépasse déjà ses rivaux sur la “vraie” 5G avant même son lancement avec la meilleure couverture

Free dispose aujourd’hui de 373 sites 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz. La concurrence est derrière. L’opérateur de Xavier Niel disposera de la meilleure couverture 5G à son lancement.

Le travailleur de l’ombre fait déjà la différence. Depuis 2018, Orange, SFR et Bouygues se livrent bataille sur le terrain de la communication et des expérimentations autour de la 5G avec pour ambition indiscrètement affichée, prendre le leadership sur la 5G. L’opérateur au carré rouge avait à coeur de se revendiquer premier opérateur à lancer la 5G, après s’être targué d’être “prems” sur la 3G et la 4G. Reste que son réseau n’est pour l’heure activé qu’à Nice. En face, Bouygues Telecom a pour sa part déjà lancé son réseau dans 20 villes. De son côté, Orange lance sa 5G ce matin, c’est le grand jour dans 15 villes pour l’opérateur historique.

Largement devant ses concurrents en matière de sites d’expérimentation 5G sur la bande 3,5 GHz, l’agrume ne pourra pas aujourd’hui se féliciter d’être l’opérateur disposant d’avoir la meilleure couverture sur la “vraie 5G”. Très discret sur la nouvelle génération de téléphonie mobile, Free va semble-t-il tirer son épingle du jeu selon l’ANFR, et ce sur tous les tableaux.

Sur la vraie comme sur la fausse 5G, l’opérateur de Xavier Niel est aujourd’hui en avance en termes de déploiement. S’il comptait seulement 9 sites d’expérimentation autorisés par l’agence nationale des fréquences contre 353 pour Orange, Free est aujourd’hui l’opérateur disposant de plus grand nombre de sites équipés avec la bande 3,5 GHz, c’est-à-dire celle avec laquelle les opérateurs proposeront une 5G digne de ce nom.

A ce jour, l’opérateur compte 373 sites 3,5 GHz en attente de mise en service contre 341 pour Orange, 292 pour SFR, et 111 pour Bouygues Telecom. Si Free ser al dernier à lancer sa 5G, l’opérateur disposera de la meilleure couverture 5G. Et l’opérateur compte bien densifier son réseau avec l‘utilisation de la bande 700 MHz au quatre coin de la France. Free est plus que jamais dans la course. Reste à connaître la nature de ses offres. 

 

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Free lance l’eSIM à destination des nouveaux abonnés

C’est fait, Free Mobile propose enfin l’eSIM depuis ce matin pour toute nouvelle souscription à l’un de ses forfaits mobiles.

Après Orange, SFR et Bouygues, Free Mobile commence enfin à activer l’eSIM sur smartphones. Apparue hier dans la nouvelle brochure tarifaire de l’opérateur mais aussi sur la page de l’assistance Free, la carte SIM virtuelle est désormais proposée sur le nouveau site de Free Mobile. Pour l’heure, seuls les nouveaux abonnés à l’un des trois forfaits de l’opérateur peuvent en bénéficier. Comme prévu, l’eSIM est facturée 10€, soit au prix d’une carte SIM classique. Plusieurs smartphones disponibles dans la boutique en ligne de l’opérateur sont compatibles.

Nul doute que l’opérateur permettra dans les prochaines heures ou jours à ses abonnés actuels de passer à l’eSIM  depuis l’espace abonné. Pour l’heure seule la commande  d’une Mini et Micro SIM ou Nano SIM est possible. Une rubrique dédiée “ma eSIM” est en passe d’être intégrée dans la catégorie “Mon forfait Mobile”. 

 

Mais c’est quoi l’eSIM ?

La technologie eSIM désigne une carte SIM directement intégrée au smartphone, à la tablette tactile ou à la montre connectée. Fini la carte SIM à glisser dans un petit tiroir ou à insérer dans un slot après avoir ouvert l’appareil. Celle-ci devient alors “virtuelle”, avec de l’électronique directement intégrée au chipset mobile. Au moment d’utiliser son smartphone, il ne reste qu’à aller dans les paramètres du système d’exploitation pour indiquer l’opérateur et la formule d’abonnement choisis, afin d’ouvrir une nouvelle ligne.

 

 

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Le nouvel iPhone 12 mini désormais disponible à la location chez Free Mobile

 

 

 

Accessible à l’achat dans la boutique en ligne de Free Mobile depuis le 14 novembre dernier, l’iPhone 12 mini est à présent disponible en location.

Après l’iPhone XS, XR, 11 et SE, c’est au tour d’un des nouveaux bébés d’Apple d’être proposé en location 24 mois dans la boutique en ligne de Free Mobile. Il s’agit de la version 64 Go de l’iPhone 12 mini, proposé à 189€ à la commande puis 20€/mois pendant 2 ans. A noter que l’iPhone 12 ne bénéficie pas encore de ce mode de paiement. 

 

En cas de manquement à l’obligation de restitution du mobile ou de restitution dans un mauvais état de fonctionnement, vous devrez verser la somme de 150 euros. Dans le cadre de l’exercice du droit de rétractation, il vous sera facturé le prix public de vente du mobile en vigueur au jour de la commande (déduction faite des sommes déjà versées).

La location est réservée aux abonnés mobiles Forfait Free à 19,99 euros par mois et les loyers sont majorés de 5 euros par mois en cas de perte de la qualité d’abonné Forfait Free. La durée minimum de location est de 24 mois. Sauf résiliation 1 mois avant l’échéance de cette durée, le contrat est reconduit tacitement pour des périodes successives d’un mois.

 

 

 

 

 

 

 

Plus seulement deux, mais quatre désormais. La boutique en ligne de l’opérateur propose désormais directement à l’achat iPhone 12 mini et iPhone 12 Pro Max, après une semaine de précommandes. Les quatre derniers smartphones haut de gamme de la marque à la pomme sont donc aujourd’hui accessibles en achat comptant mais aussi en 4 fois sans frais. Pour la location, il faudra attendre.

L’iPhone 12 mini est disponible en trois capacités et 5 coloris dont le version (Product) Red dont 100 % des bénéfices éligibles de la vente sont reversés au dispositif de riposte au COVID-19 du Fonds mondial :

- 64 Go (789 euros, ou 291 euros puis 3 fois 166 euros)

- 128 Go (849 euros, ou 351 euros puis 3 fois 166 euros)

- 256 Go (969 euros, ou 471 euros puis 3 fois 166 euros)

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Free Mobile booste la data de son forfait “Série Free”, le prix est attractif

Après avoir modifié sa formule discrètement ce week-end, Free Mobile ajoute de la data aujourd’hui dans son forfait Série Free, sans changer le prix.

Exit la phase des hausses de prix sur le forfait intermédiaire de l’opérateur. Le week-end dernier, Free Mobile a décidé de revoir à la baisse le tarif de son offre Série Free laquelle est désormais affichée à 10,99€/mois pendant 1 au lieu de 13,99€ depuis de longues semaines. Côté enveloppe de données, l’opérateur propose aujourd’hui et ce jusqu’au 8 décembre prochain, 70 Go en France Métropolitaine soitun gain de 10 Go, et 8 Go en roaming, une offre équivalente en data a été lancée le mois dernier moyennant deux euros supplémentaires. Au-delà de la première année, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free avec enveloppe data de 100 Go à 19,99 euros par mois. A noter que cette offre est accessible sur le nouveau site web de Free Mobile et non sur l’ancien toujours disponible. Il vous faudra donc cliquer sur “Pour aller sur le nouveau site c’est par ici“.

Cette nouvelle formule a de quoi plaire avec un ratio data/prix intéressant. De son côté, Red by SFR propose aujourd’hui  80 Go à 20€/mois et 15 Go en roaming. Sosh, la marque d’Orange, tente de séduire avec une série limitée 70 Go à 14,99 euros par mois. Dans la vitrine de Bouygues Telecom, on trouve des forfaits 50 et 100 Go à respectivement 11,99 et 14,99 euros par mois.

 

 

 

 

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Les opérateurs autorisés à allumer la 5G dans près de 7000 communes, Free prêt à arroser toute la France avec la bande 700 MHz

Dans les starting-blocks pour activer leur 5G dans l’hexagone, les opérateurs sont autorisés par l’ANFR à lancer la nouvelle génération de téléphonie mobile dans près de 7000 communes sur plusieurs fréquences avec pas de moins 11 770 sites 5G dans la bande 700 MHz, Free se montre très gourmand.

Que la bataille commence ! Orange, SFR et Bouygues vont lancer cette semaine leur 5G à destination du grand public dans un certain nombre de villes en France. De son côté, Free reste muet, l’opérateur dégainera ses offres en même temps que son réseau a-t-il fait savoir récemment.

Afin de se rendre compte de la couverture 5G potentielle des opérateurs au lancement, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a présenté samedi une synthèse des premières autorisations de sites accordées aux opérateurs de téléphonie mobile pour déployer leur réseau 5G, assortie d’une carte.

Ainsi les opérateurs peuvent désormais activer leur réseau dans 6 886  communes lesquelles bénéficient d’au moins une autorisation de site en 5G. Les 40 villes de plus de 100 000 habitants en métropole sont également concernées.

“Ces premiers sites sont situés dans de grandes métropoles mais également dans des territoires ruraux”, fait savoir l’ANFR. Ainsi au 27 novembre, 15 901 sites 5G ont été autorisés par l’Agence suite aux dossiers déposés par les opérateurs mobiles. “Ces demandes ont fait l’objet d’une consultation de l’ensemble des grands utilisateurs du spectre pour s’assurer de la compatibilité des demandes avec les fréquences déjà existantes et éviter ainsi les brouillages entre réseaux”, explique l’établissement public.

Ces premières autorisations sont réparties ainsi :

  • 11 770 sites 5G autorisés dans la bande 700 MHz et 5 000 sites dans la bande 2100 MHz. Ce sont des « bandes basses », actuellement utilisées par les opérateurs pour leurs réseaux 3G ou 4G. Etant « neutres » technologiquement, elles peuvent également accueillir la 5G.
  • 1 092 sites 5G autorisés dans la bande 3,5 GHz.

A noter que, ces sites autorisés ne sont pas nécessairement mis en service par les opérateurs mobiles, ces derniers décident de leur date d’activation et en réfèrent le cas échéant à l’ANFR. S’il le souhaite, Free pourrait donc activer la 5G sur la bande 700 MHz partout sur le territoire et ainsi bénéficier d’une couverture bien supérieure à ses concurrents, avec des débits certes inférieurs que sur les autres bandes utilisées. L’opérateur de Xavier Niel est le seul à avoir misé sur cette bande en or sur tout le territoire.

Orange et Bouygues Telecom ont dores et déjà annoncé avoir opté quant à eux pour la bande 2100 MHz. Tous les opérateurs utiliseront bien entendu la bande 3,5 GHz, laquelle permet la “vraie 5G”, c’est-à-dire avec des débits 3 à 4 fois supérieurs dans un premier temps à la 4G. 

 

 

 

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Abonnés Free Mobile : 2 ans de plus à vivre avec l’itinérance Orange et des débits ultra-bridés, les avis sont mitigés

 

Selon les résultats de notre sondage, Free devrait éteindre l’itinérance là où il est présent. La raison du report de son extinction exposée par l’opérateur de Xavier Niel apparaît justifiée pour 20% des votants.

La prolongation de l’itinérance Orange jusqu’en 2022 est-elle selon vous justifiée ? La question vous a été posée le 28 octobre dernier par Univers Freebox. Sur les 3034 votants, 41% disent être partisan d’une solution intermédiaire, Free pourrait selon eux  éteindre l’itinérance là où son réseau propre est présent, mais la conserver dans les zones où il est absent. Le 17 novembre, Xavier Niel a annoncé à ce propos devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée générale que “l’itinérance est devenue marginale, on l’utilise dans des endroits où nous ne sommes pas car nous sommes le dernier entrant, elle reste donc encore indispensable”. Aujourd’hui, les abonnés Free Mobile sont connectés plus de 90% du temps sur le réseau propre 3G/4G de l’opérateur.

Pour rappel, l’Arcep a tranché fin octobre en validant la demande de prolongation de l’itinérance de Free Mobile sur les réseaux 2G et 3G d’Orange jusqu’au 31 décembre 2022 au lieu de fin 2020. Parmi les raisons évoquée par Free, sa base d’abonnés 2G alors que l’opérateur n’a pas de réseau 2G en France. Pour 20% des votants, il ne faut pas délaisser ces abonnés là, la prolongation de l’itinérance est alors justifiée.

Reste que le plafonnement des débits maxima montants et descendants atteignables par les clients en itinérance est quant à lui maintenu à 384 kbits/s pendant 2 ans. C’est une véritable plaie pour les abonnés, Xavier Niel ne le cache pas, “le contrat d’itinérance, c’est de la 3G sur laquelle on a de la data qui va à la vitesse de la data 2G”. Pour 18% des participants, cette situation est insupportable, cette prolongation n’est à leur yeux pas justifiée.

Derrière, 11% des votants relativisent estiment logique de repousser l’extinction de l’itinérance Orange puisque Free dispose de moins d’antennes que ses rivaux. A l’instar du régulateur, le fondateur de Free estime que “l’on est entrain de s’acheminer vers des réseaux qui vont faire 27 000 à 30 000 sites, on s’est lancé en 2012 et on compte aujourd’hui 19 000 sites pour une couverture de 98% déjà”.

Cette couverture mobile de l’opérateur de plus en plus proche de la concurrence est jugée en revanche largement suffisante par 10% des sondés. Selon eux, Free n’a plus besoin de béquille. Il peut voler de ses propres ailes. Les avis sont donc mitigés.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Arcep a donné vendredi 23 octobre son feu vert pour une prolongation de l’itinérance entre Orange et Free Mobile. A-t-elle eu raison ou tort ?

L’itinérance Orange continue de faire parler d’elle. L’opérateur historique et celui de Xavier Niel sont désormais autorisés à repousser l’extinction de l’itinérance de Free Mobile sur les réseaux 2G et 3G d’Orange jusqu’au 31 décembre 2022.

Free a déjà expliqué les raisons derrière cette décision, notamment dans cette interview de Xavier Niel pour Univers Freebox. Mais ses concurrents ne l’entendent pas de cette oreille, et considèrent injuste que l’Arcep autorise une prolongation.

Nous vous demandons donc votre avis. Quelles sont les raisons qui justifient d’après vous de reporter à plus tard l’extinction de l’itinérance, ou au contraire, est-ce que ce prolongement n’était pas nécessaire ?

Peut-être considérez-vous, comme le papa de Free, qu’il ne faut pas oublier les abonnés n’utilisant que la 2G. Ou encore que l’opérateur n’a pas encore assez d’antennes par rapport à ses concurrents. Difficile alors d’attendre des objectifs dans les campagnes revus à la hausse, comme l’a expliqué Sébastien Soriano, président de l’Arcep : ” Désormais, le réseau d’un opérateur, ça sera entre 25.000 et 30.000 sites, contre 15.000 à 20.000 auparavant “.

Ou alors, peut-être estimez-vous que  l’itinérance a assez duré. Après tout, Free couvre déjà 98% de la population en 3G et 94% du territoire, a-t-il encore vraiment besoin du réseau d’Orange comme béquille ? Pour SFR et Bouygues, il est clair que non : leur concurrent n’a plus rien d’un nouvel entrant d’après eux. Ou peut-être qu’en tant qu’abonné, vous ne supportez tout simplement plus le débit bridé à 384 kbit/s une fois connecté aux antennes de l’opérateur historique.

Enfin, êtes-vous plutôt partisan d’une solution intermédiaire ? Free pourrait par exemple éteindre l’itinérance là où son réseau propre est présent, mais la conserver dans les zones où il est absent. A vos souris, vous pouvez voter dans le sondage qui se trouve ci-dessous.

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