Pour la seconde année consécutive, Free Mobile dépasse ses concurrents sur le déploiement de la 4G.
A l’heure où le déploiement de la 5G bat son plein, il ne faut pas oublier la 4G. Arrivée en 2012 sur le marché du mobile, Free cravache depuis pour rattraper son retard de couverture sur ses rivaux. Après avoir déployé le plus de sites mobiles 4G en 2019, l’opérateur récidive en 2020. “Nous sommes le 1er opérateur en nombre de sites mobiles déployés au cours de l’année avec plus de 2 300 sites activés”, annonce t-il ce matin. A titre de comparaison, son compteur a grimpé à 2800 sites activés l’année précédente mais la crise sanitaire est depuis passée par là. Reste aussi que les derniers pourcentages de couverture sont les plus difficiles à atteindre pour tous les telcos.
Malgré tout, les déploiements mobiles se poursuivent à un rythme soutenu pour l’opérateur de Xavier Niel. Au 1er mars, Free Mobile disposait de 19 231 sites 4G. A fin décembre, son réseau mobile couvrait 98,7% de la population en 3G et 98,3% en 4G. A noter également que 97% de ses sites sont aujourd’hui équipés dans la bande fréquences 700 MHz, soit près de 6 100 sites supplémentaires, de quoi améliorer grandement sa qualité de service sur tout le territoire et sa couverture dans les bâtiments.
A noter également la poursuite des investissements dans son réseau de desserte (backhaul) fibre de ses sites mobiles. “Compte tenu de la croissance importante des débits et du nombre d’utilisateurs 4G, les capacités des liens d’interconnexions des sites mobiles deviennent un point critique pour les opérateurs”, explique Free. Partant de ce postulat, l’opérateur a choisi de favoriser au maximum le raccordement de sites en fibre. À fin 2020, 94 % de ses sites dans les Zones Très Denses étaient ainsi raccordés, de quoi offrir de meilleurs débits 4G à ses abonnés et de proposer sa 5G.
Ses abonnés mobiles consomment aujourd’hui en moyenne 16,8 Go de data par mois en progression de 20,9% sur un an. Ils subsistent parmi les plus gourmands en Europe.