Les opérateurs continuent de se concurrencer sur le terrain des tests 5G dans l’hexagone. Si Free ne disposait jusque là d’aucun site 5G de test selon l’ANFR, il vient d’obtenir sa première autorisation.
Les premières offres 5G grand public seront lancées en 2020 sur le territoire, les opérateurs ne veulent surtout pas manquer le coche. Tous convoitent le leadership sur cette technologie et multiplient les expérimentations en condition réelle. Ce n’était pas le cas de Free Mobile (du moins en France puisque ses ingénieurs se font la main sur le réseau 5G de Monaco) mais l’ARCEP vient d’autoriser l’opérateur de Xavier Niel à utiliser la bande de fréquences 3600 – 3700 MHz afin de mener des expérimentations techniques, sans fin commerciale, en indoor à Station F-Paris. Cette autorisation d’utilisation de fréquences radioélectriques est attribuée pour une durée de 6 mois à compter du 1 er septembre 2019. Elle prend fin au terme de cette durée ou, avant cette date, à l’expiration d’un délai de trois mois à compter de la date de notification par l’Autorité à la société Free Mobile de la décision abrogeant la présente autorisation.
Au delà des sites de test pour la 5G, Xavier Niel a déclaré en mai dernier lors du Capital Markets Days de l’opérateur que le réseau Free Mobile est déjà prêt à accueillir la 5G. Tous les sites installés par l’opérateur sont quasi-fibrés de quoi préparer sereinement l’arrivée de la 5G, les antennes sont d’ailleurs déjà "pré-équipées pour avoir de la 5G, simplement, pour moins cher" a t-il également indiqué. Le fondateur de l’opérateur l’assure enfin, son réseau sera "parfait", une obligation s’il veut "se différencier et vendre des offres meilleures" afin de regagner des parts de marché grâce à la 5G.
Si les enchères pour ces fréquences 5G arrivent plus tard en France que dans d’autres pays européens, le gouvernement espère pour sa part qu’elle sera disponible rapidement dans l’hexagone. Agnès Pannier-Runacher, la Secrétaire d’Etat aux Télécoms auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, a d’ailleurs indiqué en mars dernier : "le rythme de déploiement peut être rapide sur certains usages en s’appuyant sur des antennes déjà installées et prêtes pour la 5G". C’est est donc le cas de Free.