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Nous vous rapportions la semaine dernière que l‘application "myFM", qui permet de se passer de l’itinérance Orange sera prochainement disponible sur iPhone. Malheureusement, elle ne le sera pas sur Android

L’itinérance sur le réseau d’Orange qui était un atout au lancement du quatrième opérateur mobile est, au fil du temps et avec la réduction des débits, devenue une plaie pour les abonnés Free Mobile. Pour remédier à cela, Michaël, un passionné d’informatique, utilisateur d’iPhone et abonné Free Mobile a annoncé la disponibilité prochaine de l’application myFM, qui permet de revenir sur le réseau de Free lorsqu’il est bloqué en itinérance Orange. Le prototype de l’application iOS est en effet prêt  il sera publié  bientôt sur l’appStore.

Suite à cette annonce, beaucoup d’utilisateur d’Android ont demandé si le même type d’application pourrait y être lancée. Michaël a indiqué que ce ne sera pas possible, car Android ne permet pas d’accéder aux fonctions réseau permettant d’outrepasser l’itinérance Orange. Le système de préférence réseau ne peut être modifié il ne peut qu’être lu.

Malheureusement, aussi absurde que ça puisse paraître, Android est plus restrictif là-dessus et ne me permet pas de le porter… pic.twitter.com/jPB7p0ujLS

— Michaël 🦁🏰 (@PlugNTweet) 3 janvier 2019

Pour rappel, Free et Orange ont signé en juin 2016 un avenant à leur contrat d’itinérance 2G/3G courant jusqu’à la fin 2020. avec un désengagement progressif de Free Mobile de son itinérance sur le réseau de l’opérateur historique, avec des débits dégressifs. Depuis 2017 et jusque fin 2018, ces débits étaient de de 1 Mbit/s (débit descendant) et 448 kbit/s (débit montant). Depuis le 1er janvier 2019 ils sont  de 768 kbit/s et 384 kbit/s.

Free Mobile s’attire la grogne d’un quartier de Coudekerque-Branche, dans le Nord de la France. En cause : l’installation d’une antenne-relais, à propos de laquelle il n’aurait pas été totalement transparent.

Du grand classique : une antenne-relais qui pose problème

Tout commence lorsque Free Mobile signe avec un habitant de Steendam, un quartier de Coudekerque-Branche, dans le Nord de la France, pour l’installation d’une antenne-relais dans sa cour. 

Les voix s’élèvent alors rapidement pour empêcher l’aboutissement du projet. En 2017, la ville refuse officiellement l’installation. L’opérateur s’en remet alors au tribunal administratif pour obtenir gain de cause. Depuis, le pylône de 35 mètres de haut a été installé.

Mobilisation pour faire reculer Free Mobile

Dès le lendemain de l’installation de l’antenne-relais, une pétition a été lancée et un collectif été constitué par une centaine de personnes. Le collectif souligne quelques irrégularités au niveau de l’affichage qui parle d’une antenne « peu visible ». Un huissier a été contacté pour constater la chose et des poursuites sont envisagées. Il s’agit de forcer Free Mobile à faire marche arrière.

L’un des voisins, Cédric, rapporte de son côté l’impact sur la valeur de sa maison : « Ce qui nous gêne surtout, c’est le visuel ; ma maison est, aujourd’hui, invendable. Quand je suis à ma fenêtre, j’ai l’impression que l’antenne est chez moi ! ».

Un autre, Éric, remet sur le tapis l’habituel discours sur « les retombées d’ondes ». Et d’ajouter, en expliquant que cela motive le choix d’investir dans le quartier : « c’est une zone naturelle ici et il est strictement interdit de construire ce type d’édifice. »

Free Mobile n’aurait été totalement transparent

Laurent Hars, le propriétaire de la cour où se trouve l’antenne-relais, regrette aujourd’hui son choix et partage l’avis de ses voisins. Entre temps, il semble avoir pris conscience de l’aspect imposant de l’installation. Celui-ci n’imaginait en effet pas un pylône grand au point de surplomber le quartier. Il déplore également un manque de transparence de la part de Free Mobile qui lui aurait promis une enquête de voisinage.

Source : Le Phare Dunkerquois

Son nom, "myFM". Cette application non-officielle sera disponible prochainement sur l’App Store.

Plus concrètement, celui-ci effectue une succession d’actions pour revenir sur le réseau de Free lorsque l’abonné est bloqué en itinérance Orange. Une application qui tombe donc à point nommé, puisque depuis début janvier, le débit en 3G sur les antennes Orange est limité, conformément au calendrier prévu par l’Arcep à 768 kbits/s en descendant et 384 kbits/s en montant. Autrement dit, pas vraiment utilisable.

A BAS L’ITINÉRANCE ! @marredeliti @XRadiniel l’#ItineranceRadine ne survivra pas 2019 ! Cc @TiinoX83

Le prototype de l’app Mon Réseau est FINI, et son nom final sera… myFM !

À très bientôt dans l’App Store ! pic.twitter.com/DlvJkG8QnU

— Michaël 🦁🏰 (@PlugNTweet) 3 janvier 2019

Après l’habituel coup de mou lors des fêtes de Noël, le taux d’utilisation du réseau propre de Free Mobile Mobile reprend sa progression effrénée.

L’ascension continue après les retours de vacances. On le savait, l’itinérance Orange, dont le débit a été comme prévu davantage bridé en ce début d’année, est une vraie plaie  pour les abonnés Free Mobile qui ne sont pas connectés au réseau propre de l’opérateur. Mais depuis mi-novembre, les efforts en matière de déploiement de sites 3G/4G de Free porte leurs fruits. Ainsi, les abonnés Free Mobile Netstat sont aujourd’hui connectés 86,4% du temps sur le réseau propre soit une augmentation de 4,2 pts, un nouveau record. A contrario, le taux d’utilisation de l’itinérance Orange n’a jamais été aussi bas, avec 13,6%. Cette montée en puissance est de l’ordre du jamais vu dans l’ère de l’itinérance, en dehors des périodes de retour de vacances où le taux remonte après avoir baissé.

Evolution du taux d’utilisation du réseau Free Mobile (source : freemobile.toosurtoo  )

Etes-vous sur le réseau mobile de Free ou en itinérance sur le réseau Orange ?

Pour le découvrir très simplement, vous pouvez utiliser l’application Free Mobile Netstat. Sous Android, elle permet de comparer le taux d’utilisation des antennes Free Mobile et Orange (lorsque vous êtes en itinérance). 

Free Mobile Netstat est également dotée de nombreuses options dont l’affichage d’une icône dans la barre de notification indiquant sur quel réseau le mobile est connecté et le niveau de batterie utilisé par chaque réseau.

Les informations récoltées sont ensuite diffusées sur site de Free Mobile Netstat, sur lequel vous pourrez consulter le pourcentage d’utilisation globale de chaque réseau, et ainsi découvrir l’étendue de la couverture de Free Mobile.

Pour télécharger l’application Free Mobile Netstat, rendez vous sur Play Store.

Suite à la mise à jour de la boutique Free Mobile, le  flagship de Huawei, le Mate 20, bénéficie d’une grosse réduction de 200€. Son tarif en achat comptant passe donc de 699€ à 499€. Cette réduction est  également valable sur le paiement  en 4 fois sans frais soit 127€ à la commande puis 3 fois 124€..Il s’agit d’une baisse de tarif temporaire et il n’est pas précisé jusqu’à quelle date elle sera valable. 

L’itinérance sur le réseau d’Orange qui était un atout au lancement du quatrième opérateur mobile est, au fil du temps et avec la réduction des débits, devenue une plaie pour les abonnés Free Mobile. Mais grâce à l’application "myFM" retrouver le réseau Free sera prochainement un jeu d’enfant.

Michaël, un passionné d’informatique, utilisateur d’iPhone et abonné Free Mobile avait déjà créé un Raccourci qui permet de détecter sur quel réseau est connecté l’iPhone et qui permet d’effectuer une succession d’actions pour revenir sur le réseau de Free lorsqu’il est bloqué en itinérance Orange. Il annonce ce soir avoir terminé le prototype de l’application iOS qu’il publiera prochainement sur l’appStore et qui sera nommée "myFM"

A BAS L’ITINÉRANCE ! @marredeliti @XRadiniel l’#ItineranceRadine ne survivra pas 2019 ! Cc @TiinoX83

Le prototype de l’app Mon Réseau est FINI, et son nom final sera… myFM !

À très bientôt dans l’App Store ! pic.twitter.com/DlvJkG8QnU

— Michaël 🦁🏰 (@PlugNTweet) 3 janvier 2019

Tout a commencé alors qu’il faisait tester à un ami un petit script appelé "emergency" qui avait pour but de récolter un maximum d’informations sur l’appareil et les envoyer par iMessage pour explorer les potentialités de la nouvelle application d’Apple. "Quand je l’ai fait tester à un ami, je m’attendais à ce qu’il indique soit LTE soit 3G soit Edge pour la technologie radio, sauf que je m’étais trompé parce qu’il m’a retourné WCDMA (mon ami ne capte pas la 4G chez lui). J’ai donc forcé l’itinérance sur mon iPhone pour vérifier qu’il y avait bien une distinction qui était faite (HSDPA chez Orange), et j’ai commencé le script" nous avait expliqué le développeur.

Pour rappel, Free et Orange ont signé en juin 2016 un avenant à leur contrat d’itinérance 2G/3G courant jusqu’à la fin 2020. avec un désengagement progressif de Free Mobile de son itinérance sur le réseau de l’opérateur historique, avec des débits dégressifs. Depuis 2017 et jusque fin 2018, ces débits étaient de de 1 Mbit/s (débit descendant) et 448 kbit/s (débit montant). Depuis le 1er janvier 2019 ils sont  de 768 kbit/s et 384 kbit/s.

Après avoir baissé le volume de data de son forfait temporaire il y a 15 jours, lequel est passé de 60 à 50 Go, Free Mobile prolonge aujourd’hui son offre, jusqu’au 8 janvier prochain.

Pas de trêve pour les opérateurs.

Contexte. En janvier 2018, le gouvernement annonçait un accord sans précédent passé avec les opérateurs pour généraliser la 4G et en finir définitivement avec les zones blanches. 

Un des engagements pris par les opérateurs en échange de l’absence de mise aux enchères des fréquences, consiste à déployer 5 000 nouveaux sites, dont les deux premiers ont été inaugurés le 28 juin dernier. Pour la mise en œuvre du dispositif, un rythme de déploiement a été défini. Ainsi, l’Etat prépare les listes de zones dans ce cadre, jusqu’à 600 zones par opérateur en 2018, jusqu’à 700 en 2019 et 800 en 2020, 2021 et 2022, puis jusqu’à 600 zones par an et par opérateur au-delà. 

Après la réattribution des autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes 900 MHz, 1800 MHz et 2,1 GHz et une consultation publique réalisée du 15 novembre au 4 décembre 2018, le gouvernement a publié avant hier un arrêté dans le Journal officiel de la République dans lequel figure une liste complémentaire des zones à couvrir par les opérateurs "au titre du dispositif de couverture ciblée inscrit dans les autorisations d’utilisation de fréquences susvisées, est définie par l’annexe du présent arrêté." Au final, dans chacune des 115 nouvelles zones à couvrir, Orange, Free, SFR et Bouygues sont tenus d’assurer la couverture des points d’intérêts au moyen de l’installation de nouveaux sites.