Énième levée de boucliers face à l’arrivée d’une antenne-relais de téléphonie mobile. Au motif de risques pour la santé et d’une pollution visuelle, des riverains demandent l’arrêt des travaux et le choix d’un autre emplacement.
Certains sont heureux de l’arrivée d’une antenne, et d’autres non. Rendez-vous dans la commune de Calamane, près de Cahors, dans le département du Lot, en région Occitanie, où un collectif de riverains s’oppose à l’arrivée d’une antenne-relais de téléphonie mobile devant être utilisée par Free. Une pétition “Non à une antenne-relais au Mas Delleu Calamane (46)” a d’ailleurs été lancée sur Change.org. L’installation doit prendre place sur un terrain acquis il y a quelques années par la mairie.
Rassemblés sous le collectif “Ondes positives”, des habitants du lieu-dit Mas Delleu refusent l’installation qui se traduirait par un pylône de 30 mètres. Ils dénoncent les risques sanitaires pour les enfants et les séniors, notant une “proximité immédiate d’habitations (NDRL : moins de 80 mètres des premières habitations)”, et la pollution visuelle pour un hameau “composé de constructions traditionnelles ayant un intérêt patrimonial et l’espace naturel qui l’entoure”. Les riverains dénoncent également le fait de ne pas avoir été prévenus et avoir découvert les travaux lors de la pose de la dalle en béton. “Nous avons constaté que des travaux en vue de l’installation d’un pylône antenne-relais, pour l’opérateur Free, ont été entrepris sans aucune information ni concertation de la part de la mairie“, déplore Claudine Liarsou, porte-parole du collectif.
Disant comprendre “la nécessité d’une couverture du réseau de téléphonie mobile de qualité”, les opposants réclament ainsi l’arrêt des travaux et le choix d’un autre lieu garantissant “la santé et le bien-être de tous”, ainsi que le respect des paysages. Ils soulignent que “d’autres lieux respectueux des habitants et de la nature sont possibles”. Interrogé à ce sujet, Jean-Paul DUJOL, le maire de la commune de Calamane, n’a pas souhaité commenter afin de ne pas alimenter la polémique.
Source : Actu.fr