Auteur : dimitri

Smartphones chez Free Mobile : lequel choisir avec un budget maximum de 100 euros ?

Univers Freebox teste régulièrement des smartphones, notamment ceux proposés par Free Mobile. Aujourd’hui, nous allons voir ce qu’il est possible d’avoir à 100 euros et moins dans la boutique de l’opérateur et vers quel mobile il est plus judicieux de se tourner en fonction de vos critères et besoins.

Si le prix est votre priorité : l’Alcatel 1 à 69 euros

Si vous voulez le smartphone le moins cher, c’est vers l’Alcatel 1 à 69 euros qu’il faudra vous tourner. Malgré son prix contenu, il a quelques atouts comme la bonne prise en main grâce à son format 5 pouces, sa bonne fluidité avec son système Android Go et ses photos plutôt correctes au regard du prix. Il faudra par contre composer avec l’écran d’un autre temps et l’autonomie très moyenne. Sans oublier qu’il n’est pas compatible avec la 4G 700 MHz (l’un des trois smartphones dans ce cas chez Free mobile). Voir notre test complet.

Le smartphone à jour : le Nokia 1 Plus à 99 euros

Si vous voulez un smartphone équipé de la dernière version d’Android et profitant d’un bon suivi en termes de mises à jour, le Nokia 1 Plus s’annonce comme le choix à privilégier, avec son système Android 9.0 Pie. On note aussi l’assemblage de bonne facture, l’écran correct, l’expérience fluide, la 4G permettant un surf confortable et l’autonomie plutôt correcte. Seule véritable ombre au tableau, en gardant à l’esprit le positionnement tarifaire : le stockage de seulement 8 Go, avec fort heureusement la possibilité d’extension MicroSD. Il est compatible 4G 700 MHz. Voir notre test complet.

Une bonne autonomie : l’Alcatel 1x à 99 euros

L’autonomie est votre critère ? L’Alcatel 1x apparaît dans ce cas comme le smartphone à privilégier si vous avez un budget maximum de 100 euros et comptez acheter auprès de Free mobile. Avec sa configuration légère et sa batterie 3 000 mAh, on peut en effet espérer tirer vers les 2-3 jours, dans le cas d’un usage pas trop intensif. Il faudra juste être patient lors de la recharge, du fait d’un chargeur 5 Watts. On aime aussi la reconnaissance faciale qui fonctionne plutôt bien et l’écran correct à ce niveau de prix. Lui aussi est compatible 4G 700 MHz. Voir notre test complet.

Le minimum syndical

Pour ceux qui voudront principalement rester joignables de manière occasionnelle, il restera l’Alcatel 2038X à 29 euros. Pas de tactile, par contre. Les SMS s’écriront à l’ancienne, avec les appuis multiples sur un pavé numérique.

 

LE CHOIX DE LA RÉDACTION : notre choix se porterait sur le Nokia 1 Plus qui assure le minimum syndical attendu sur un smartphone (bon écran, expérience fluide, autonomie correcte et système à jour) et le fait bien. Il est loin de l’expérience imbuvable, de l’achat que l’on regrette au bout de deux semaines.

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Alcatel 1 : Univers Freebox a testé le smartphone 4G le moins cher de la boutique Free Mobile

Free Mobile propose l’Alcatel 1, un smartphone 4G à 69 euros. Univers Freebox l’a testé pour voir l’expérience proposée pour un tel tarif. 

Avant de commencer ce test réalisé avec un modèle prêté par la maque, rappelons les principales caractéristiques :

–  Processeur : quadruple cœur cadencé à 1,28 GHz (chipset MediaTek MT6739)
–  Mémoire vive : 1 Go
–  Écran : dalle LCD 5 pouces en 480 x 960 pixels)
–  Stockage : 8 Go extensibles (grâce un slot MicroSD dédié)
–  Compatibilité 4G : catégorie 4 jusqu’à 150 Mbit/s en réception ; support des bandes B1/B3/B7/B8/B20
–  Appareil photo dorsal : 5 Mégapixels avec flash LED
–  Appareil photo frontal : 2 Mégapixels
–  Prise casque : oui (tranche supérieure)
–  Bluetooth : version 4.2
–  Connectique de charge : Micro-USB 2.0 (tranche inférieure)
–  Batterie : 2 000 mAh (facilement accessible et amovible)
–  Système d’exploitation : Android 8.1 Go Edition

Un format compact pour une bonne prise en main

Sans surprise, on se retrouve avec une finition tout en plastique. Après, l’ensemble paraît bien assemblé. Pas de jeu, ni de craquement.

 

Concernant le format, il assure une bonne prise en main. C’est un atout si vous comptez le prendre dans la poche pour un footing ou si vous avez des petites mains.

Un écran vraiment pas top et un son passable

Passons au chapitre sans doute le plus désagréable, à savoir l’écran. Le niveau de luminosité est mauvais, comme les angles de vision. Pour l’anecdote, nous avions l’impression d’avoir des photos horribles, avant de les consulter sur l’ordinateur. C’est dire s’il ne fait pas pencher la balance du bon côté.

Concernant le son, il y a un seul haut-parleur qui sert aussi bien pour les appels que pour l’écoute de vidéo ou de musique. Alors oui, il crache fort, mais le rendu est plat et devient brouillon avec une musique complexe. Notons enfin la présence du mini-jack.

Des photos acceptables, à condition de les regarder ailleurs

Du côté de la photo, nous n’avions pas de grosses attentes avec un smartphone à 69 euros. Finalement, les clichés restent acceptables. À condition, comme dit plus haut, de ne pas les consulter sur l’écran du smartphone, au risque d’avoir la nausée. 

Ci-dessous, quelques exemples en plein jour, qui sont loin d’être à jeter au regard du prix du smartphone :

Un cliché de nuit qu’on supprimera sans regret :

Un selfie, qui reste acceptable :

De la 4G, mais pas de B28

Nous avons mené des tests dans nos endroits habituels. Globalement, on peut espérer osciller entre 10 et 30 Mbit/s en réception. Dans des zones bien couvertes, le curseur peut même se retrouver entre 70 et 100 Mbit/s. À l’usage, nos petits téléchargements de quelques dizaines de Mo apparaissent des formalités.

 

Si vous êtes abonnés Free Mobile, sachez que ce smartphone ne gère pas la 4G sur la bande des 700 MHz.

Des performances sans surprise

Au regard du prix et après un petit tour dans la fiche technique, nous ne nous attendions pas à des étincelles dans les benchmarks. Nous avons testé par curiosité avec AnTuTu. Qui a planté systématiquement.

Si on met de côté les chiffres pour se concentrer sur l’expérience concrète, c’est globalement fluide avec quelques légers temps de chargement des fois. Il est même possible de lancer quelques jeux comme un petit Sonic the Hedgehog, un Super Bino Go, un Fruit Ninja ou un Hawk en 2D. Sonic Forces et sa 3D passent également. Maintenant, il faudra composer avec la chauffe et accepter de voir sa batterie fondre comme neige au soleil.

Une batterie qui fond comme neige au soleil et une recharge à l’ancienne

Avec une petite batterie 2 000 mAh, nous n’avons pas fait long feu avec nos différents tests (débits et photos) et nos nombreuses manipulations (navigation dans l’interface, surf sur Internet, lecture de vidéos sur YouTube et jeux). Sans compter l’installation d’une mise à jour passée par là. Partis de 100 % à 19h40, nous étions à 11 % le lendemain à 13h50.

Parlons maintenant de la recharge. Au déballage à 17h40, le smartphone était à 1 %. Nous étions à 13 % à 17h54 et 100 % à 19h07. On ne peut espérer mieux avec le chargeur 2,75 Watts fourni. D’ailleurs, on doit se coltiner un chargeur à l’ancienne, sans partie amovible. Pour le transfert des données ou la recharge sur le PC, il faudra récupérer un câble Micro-USB à part.

Un Android allégé et des patchs à jour

L’Alcatel 1 est fourni avec Android 8.1 Oreo en édition Go, autrement dit allégée. L’expérience se révèle donc fluide. On échappe en outre à l’avalanche d’applications pré-installées suite à des partenariats.

 

Côté sécurité, pas de reconnaissance faciale ni de lecteur d’empreintes. Logique à ce tarif. On note par contre les patchs à jour. Au premier démarrage, nous avions ceux de juin 2018. Après mise à jour, nous étions passés à ceux du mois de mai 2019. Un bon point.

 

VERDICT : Certains aimeront son format compact, son expérience fluide, sa 4G plutôt correcte et ses patchs de sécurité à jour. Les photos restent acceptables au regard du prix, à condition qu’elles soient occasionnelles et réservées à de l’appoint. Le seul vrai point noir reste l’écran d’un autre temps qui pique les yeux. Il y a aussi la surprise du chargeur à l’ancienne. Maintenant, il faut garder à l’esprit que l’on est face à un smartphone à 69 euros, où le constructeur a cherché à maîtriser les coûts. De notre avis, si vous pouvez investir un peu plus, le Nokia 1 Plus à 99 euros apparaît un bien meilleur choix avec son écran de meilleure facture et son système d’exploitation à jour. Surtout qu’il gère la 4G 700 MHz.

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Focus sur l’indice DAS, affiché à côté des smartphones dans la boutique Free Mobile

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons de l’indice DAS, indiqué à côté des mobiles vendus dans la boutique Free Mobile.

Si vous avez regardé les mobiles vendus par la boutique Free Mobile, vous avez peut-être remarqué une caractéristique DAS. À quoi correspond-elle ?

Le DAS (Débit d’Absorption Spécifique), ou SAR (Specific Absorption Rate) en anglais, correspond à la la quantité d’énergie transportée par les ondes électromagnétiques et absorbée par le corps humain, lors de l’utilisation d’un terminal radioélectrique tel qu’un téléphone portable.

Il existe trois types de DAS pour prendre en compte différentes situations : la DAS tête pour les conversations téléphoniques, le DAS tronc pour les moments où le téléphone est rangé dans la veste ou DAS membre pour les moments où le téléphone est tenu à la main ou glissé dans la poche du pantalon.

Le DAS se mesure en Watt par Kilogramme. En France, la réglementation fixe la limite à 2 W/Kg pour le DAS tête et le DAS tronc. On peut aller jusqu’à 4 W/Kg avec le DAS membre.

L’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) veille au respect de ses limites, en réalisant des tests. Il arrive ainsi que certains smartphones se fassent épingler et nécessitent des mises à jour de la part des constructeurs. Le Nokia 3 avait par exemple un DAS tronc de 2,37 W/Kg, avant d’arriver à 1,64 W/Kg avec une mise à jour et de rentrer dans les clous.  Citons aussi les Xiaomi Redmi Note 5 et Xiaomi Mi Mix 2S qui avaient été mesurés avec des DAS respectifs de 2,94 et 2,08 W/Kg. 

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Alcatel 3 : Univers Freebox a testé le smartphone 4G 700 MHz à petit prix disponible chez Free Mobile

Depuis peu, la boutique Free Mobile propose le smartphone Alcatel 3 (2019), un modèle compatible avec la 4G 700 MHz. Univers Freebox l’a testé pour vous. L’expérience est loin d’être désagréable pour un smartphone d’entrée de gamme à 139 euros. Celui-ci se montre joueur à l’occasion.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone prêté par le constructeur, rappelons les principales caractéristiques de l’Alcatel 3 (2019) :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 1,8 GHz (Snapdragon 439)
–    Mémoire vive : 3 Go
–    Écran : dalle IPS 5,9 pouces offrant une définition HD+ (1 560 x 720 pixels)
–    Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–    Stockage : 32 Go (extensibles par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B7/B8/B20/B28
–    Double capteur photo dorsal : 13 + 5 Mégapixels (le second pour les infos de profondeur)
–    Appareil photo frontal : 8 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau de l’écran)
–    Prise casque : oui (tranche supérieure)
–    Connectique de charge : Micro-USB (tranche inférieure)
–    Connectivité Bluetooth : version 4.2
–    Support NFC : non
–    Batterie : 3 500 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec un chargeur 5 Watts 
–    Système d’exploitation : Android 8.1 Oreo
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales au dos et reconnaissance faciale

Un design sympathique, mais une finition perfectible

Au premier abord, l’Alcatel 3 est plutôt agréable à regarder. Après, la coque brillante accroche particulièrement bien les traces de doigts. Agaçant, si vous êtes du genre maniaque.

Une fois en main, un craquement de plastique au niveau de la tranche de gauche lors d’un maintien ferme dans la main nous rappelle le positionnement d’entrée de gamme et les concessions inévitables. Rien de dramatique en soi, mais l’impression laissée n’est pas forcément positive.

Un grand écran qui manque de luminosité et un son correct

Si l’écran est grand, offre de belles couleurs et propose de bons angles de vision, il manque de luminosité. Cela se perçoit parfois en intérieur et se confirme surtout en extérieur lors d’une journée ensoleillée.

Concernant le son sortant de l’une des grilles dans la partie inférieure, il n’est ni horrible ni excellent. Le haut-parleur produit un son puissant et fort, mais manquant clairement de relief. Rien de surprenant pour un smartphone, surtout dans la tranche des 100-150 euros.

Du côté des bonnes choses, on note la présence du mini-jack dans la tranche inférieure

Une partie photo moyenne

Ne tournons pas autour du pot concernant la photo. Vous ne prendrez pas l’Alcatel 3 pour ça. Si les photos ne sont pas toutes à jeter (nous nous attendions à pire de nuit), elles ne sont pas géniales non plus, se montrant trop contrastées ou manquant de détails. C’est de l’appoint. Rien de plus. Vous sortirez l’Alcatel 3 pour de la photo à consulter sur petit écran ou à publier sur les réseaux sociaux, mais pas pour un moment unique comme un mariage.

Ci-dessous, une photo sans puis avec zoom :

D’autres photos en extérieur :

Un portrait avec un léger flou d’arrière-plan :

Une photo le soir dans la rue, avec quelques lampadaires :

 

Un selfie seul, puis un autre à plusieurs :

Une 4G correcte et un support de la bande des 700 MHz

Nous avons mené nos tests dans nos endroits habituels. Dans les meilleurs cas, nous avons ainsi oscillé entre 70 et 100 Mbit/s. L’Alcatel 3 permettra donc de télécharger assez confortablement des applications sur le Play Store, mais pourra également faire office de point 4G d’appoint.

 

Toujours concernant la 4G, la bande des 700 MHz (B28) est supportée. Un point intéressant si vous êtes abonné chez Free Mobile.

Des performances intéressantes pour de l’entrée de gamme

Abordons la partie performances, qui se révèle plutôt une bonne surprise. L’Alcatel 3 ne joue pas dans la même cour qu’un Samsung Galaxy S10 ou qu’un Xiaomi Mi 9. Un passage dans AnTutu le confirme. 

Reste qu’il a réussi là où des modèles bien plus chers se sont montrés moins convaincants. Nous avons en effet pu lancer Asphalt 9 et faire tourner le jeu de manière fluide, sans subir de surchauffe désagréable. L’Alcatel 3 2019 permettra donc de jouer de manière occasionnelle.

Une autonomie confortable, mais une charge lente

Avec une batterie 3 500 mAh et une petite configuration, l’autonomie s’annonce plutôt confortable sur le papier. Dans les faits, nous avons démarré à 100 % le dimanche à 10h00 et étions à 35 % le mardi d’après à 9h30. Entre temps, nous avons navigué dans l’interface, réalisé des tests de débits, surfé sur Internet, écouté de la musique, regardé des vidéos, pris quelques photos et testé un jeu. Tenir la journée semble ainsi largement envisageable. Ceux qui ne sont pas continuellement scotchés à leur écran pourront espérer tirer vers les 2 ou 3 jours.

Dommage maintenant que le constructeur ne fournisse pas un plus gros chargeur. Le modèle 5 Watts fourni nous a ainsi permis de passer 35 à 46 % en 11 minutes. Aller de 35 à 100 % (65 %) a nécessité deux bonnes heures de charge (de 12h21 à 14h24). Oubliez ainsi la recharge express le matin avant de partir au travail.

Un système d’exploitation daté

Côté logiciel, on se retrouve en présence d’un système Android de base, avec son tiroir d’applications. Par contre, on doit se contenter d’Android 8.1 Oreo, une version datée de l’OS de Google, à l’heure d’Android Pie et à l’approche d’Android 10 Q. Même le Nokia 1 Plus à 99 euros offre Android Pie en sortie de boîte…

 

 

En positif, le système n’est pas blindé d’applications issues de partenariats et intègre des patchs de sécurité plutôt récents, à défaut d’être les derniers. On a en effet ceux du mois de février 2019.

Toujours du côté des choses appréciables, les solutions de sécurisation, à savoir la lecture d’empreintes digitales et la reconnaissance faciale, fonctionnent relativement bien. Elles ne sont pas les plus rapides du marché, mais rares ont été les ratés durant nos tests.

VERDICT : si on devait résumer l’Alcatel 3, pas de grosses promesses, mais une expérience globalement convenable. L’utilisation est assez fluide, la 4G plutôt rapide, les performances suffisantes pour jouer occasionnellement, le son loin d’être désagréable à écouter et l’autonomie confortable. Si on devait lui reprocher trois choses, tout en gardant à l’esprit le positionnement d’entrée de gamme qui amène forcément à des concessions, ce serait son écran peu lumineux, sa partie photo moyenne et sa recharge trop lente.

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Free Mobile : plus de 90 % des smartphones présents sont compatibles avec la 4G 700 MHz

Nous l’avions remarqué et des chiffres viennent le confirmer. Free Mobile propose de plus en plus de smartphones 4G 700 MHz dans sa boutique. Aujourd’hui, plus de 90 % des modèles sont compatibles.

Dans un tweet, VacheGTI, membre de RNC Mobile, notre partenaire pour les données des antennes et des débits, s’est intéressé aux smartphones 4G 700 MHz proposés par Free Mobile et plus précisément sur leur proportion dans le catalogue.

L’opérateur de Xavier Niel a en effet misé sur cette bande de fréquences dite en or, car permettant notamment une meilleure couverture des bâtiments. Il a même annoncé une édition spéciale du Redmi Note 7, en partenariat avec Xiaomi. Proposer un maximum de smartphones compatibles tombe donc sous le sens.

Il ressort ainsi que les smartphones non compatibles avec la 4G 700 MHz (la B28) se font de plus en plus rares chez Free Mobile. VacheGTI en a dénombré 3 sur les 39. Il s’agit des Huawei P20, Xiaomi Redmi Note 5 et Alcatel 1. 100 % des smartphones Apple, Samsung, Sony et Nokia sont compatibles.

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Pour améliorer la couverture 5G, Free propose de libérer rapidement une partie de la bande des 1,5 GHz

L’Arcep va permettre à Free, Orange, Bouygues et SFR de proposer de la 5G sur la bande des 1,5 GHz. Cette dernière laisse envisager de meilleurs débits descendants dans les bâtiments. Free voudrait une libération très rapide d’une partie des fréquences.

Le déploiement de la 5G en France métropolitaine reposera sur les bandes de fréquences 3,5 GHz et 26 GHz, mais également sur la bande des fréquences 1,5 GHz dite « bande L » (1 427 ‑ 1 517 MHz) pour améliorer les débits descendants dans les bâtiments et améliorer la couverture dans les zones peu denses. « Aujourd’hui utilisée pour des liaisons point-à-point pour la collecte de réseaux mobiles ouverts au public et professionnels et par les ministères de l’intérieur et de la défense », cette dernière devra être rendue « disponible pour les réseaux mobiles d’ici 2023 », conformément à une harmonisation européenne de 2015. Faisant suite à une consultation du secteur, l’Arcep confirme ainsi « sa décision de fixer au 31 décembre 2022 l’échéance maximale des nouvelles autorisations (renouvellement compris) sur la bande 1,5 GHz ». Pour le gendarme des télécoms, il s’agit de « ne plus délivrer d’autorisations dans cette bande pour des liaisons point-à-point du service fixe (faisceaux hertziens) allant au-delà de fin 2022 », afin de réattribuer les fréquences de la bande L et de permettre aux opérateurs Free, Orange, Bouygues et SFR de les utiliser pour leurs services 5G.

La position de Free

Reste maintenant que tout le monde n’est pas en phase avec ce calendrier, certains voulant quelque-chose de très rapide et d’autres de progressif. Du côté des opérateurs, Iliad propose un découpage en trois morceaux (1427-1452, 1452-1492 et 1492 et 1517) et une attribution immédiate, à raison de 10 MHz par opérateur, pour le second morceau qui présente « un écosystème mature » avec notamment plus de 30 terminaux compatibles. Il suggère aussi « que tous les opérateurs puissent disposer d’une même largeur de bande en 1,5 GHz », afin de ne » pas accentuer l’asymétrie des portefeuilles de fréquence ». L’opérateur de Xavier Niel indique aussi que « la bande L permettra de résorber partiellement l’asymétrie spectrale », rappellant qu’« en bandes basse, Free Mobile dispose de 2*15 MHz, contre 2*25 pour SFR et Bouygues Telecom et 2*30 pour Orange ».  Plus parlant peut-être pour les abonnés, Free indique que chaque bloc de « 10 MHz permet d’augmenter le débit descendant de près de 125 Mbit/s (NDRL : lors d’un couplage de la 1,5 GHz en mode SDL avec des bandes basses), ce qui est conséquent ». 

De son côté, EDF réclame quelque-chose de progressif, comme on l’a vu avec la bande des 700 MHz utilisée pour la TNT et réattribuée à la 4G, estimant que la migration vers d’autres fréquences demande du temps pour que la qualité des services associés n’en pâtisse pas. « Le délai nécessaire estimé pour le remplacement des liaisons 1,4GHz, sans que cela impacte de façon significative les performances de l’entreprise, est d’une dizaine d’années  », a notamment répondu la société à la consultation. EDF suggère de « privilégier les zones géographiques denses, comme les grands centres urbains, avec une vision calendaire de déploiement assez fine ». 

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Univers Freebox a testé le smartphone Xperia 10 qui propose un écran 21/9 et une bonne 4G dans un format compact

Univers Freebox a pu tester les smartphones Sony Xperia 10 et Sony Xperia 10 Plus avec leur format 21/9 pensé pour la consommation de contenus multimédias. Après vous avoir donné nos impressions concernant le grand modèle, voici celles sur le plus petit.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un modèle prêté par le constructeur, voici un rappel des principales caractéristiques du Sony Xperia 10 disponible chez Free Mobile pour 349 euros :

–  Processeur : octa-core (Snapdragon 630)
–  Mémoire vive : 3 Go
–  Écran : dalle IPS 6 pouces offrant une définition Full HD+ (2 520 x 1 080 pixels) au ratio 21/9 et sans encoche avec une protection Gorilla Glass 5
–  Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–  Stockage : 64 Go (extensibles par MicroSD)
–  Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B5/B7/B8/B20/B28/B32
–  Double capteur photo dorsal : 13 + 5 Mégapixels (principal et infos de profondeur)
–  Appareil photo frontal : 8 Mégapixels (dans une bordure de l’écran)
–  Prise casque : oui (tranche supérieure)
–  Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
–  Connectivité Bluetooth : version 5.0
–  Support NFC : oui
–  Batterie : 2 870 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le chargeur 7,5 Watts fourni
–  Système d’exploitation : Android 9.0 Pie
–  Protection : lecteur d’empreintes digitales sur la tranche droite

Une finition qualitative et un format compact

Avec le Xperia 10, on retrouve la finition qualitative du Xperia 10 Plus dont nous vous présentions le test précédemment.

On retrouve également le format 21/9, qui avait divisé au sein de notre rédaction avec le Xperia 10 Plus. Ici, l’impression d’avoir un smartphone trop long est atténuée en raison du format plus petit. Le gabarit pourrait d’ailleurs faire mouche auprès des amateurs de smartphones compacts. Pour vous donner une idée, imaginez un iPhone 6 en un peu plus long (voir photo ci-dessous). La prise à une main est parfaite.

Un joli écran et un son plutôt correct

Passons maintenant à l’écran 21/9, un point largement mis en avant par le constructeur. Un tel ratio offre un plus grand champ de vision pour une meilleure immersion en jeu.

Nous avons testé avec des vidéos et des jeux. Le ressenti est excellent, même si moins intéressant qu’avec le Xperia 10 Plus à l’écran plus grand. C’est la contrepartie d’un format plus compact.

Une partie son plutôt moyenne

Concernant la partie audio, le son sort d’un seul haut-parleur dans la tranche inférieure. Adieu le rendu stéréo. Notez toutefois que le rendu reste correct pour du son de smartphone. Le son nous apparaît en revanche clair et puissant. Il a juste tendance à devenir nasillard à plein volume.

Dans la tranche supérieure, certains remarqueront la présence du mini-jack.

Une 4G qui décoiffe et un support de la B28

Nous avons testé la 4G du Xperia 10 dans nos points habituels. Nous étions souvent à 100-150 Mbit/s. Comme le montrent nos captures, nous avons également eu la surprise d’aller au-delà des 200 Mbit/s. Clairement un point fort sur ce smartphone.

 

 

Toujours à propos de 4G, la bande des 700 MHz (la B28) est supportée. Un bon point si vous êtes abonné chez Free Mobile.

En parlant de la partie téléphonie, enfin, on retrouve ce tiroir souple pour les cartes SIM, qui permet de changer de carte SIM sans épingle, mais qui n’inspire pas vraiment confiance concernant sa durée sur le long terme. Fort heureusement, ce n’est pas l’élément qu’on retire régulièrement.

Une partie photo décevante

La partie photo fait partie de celles qui nous a le moins emballés. Sur pas mal de clichés, les couleurs apparaissaient trop saturées et présentaient de la bouillie de pixels. Oubliez aussi le zoom qui ne produit rien de joli. Le soir, pas de mode nuit pour récupérer quelque-chose, que ce soit les halos autour des lampadaires ou la teinte jaunâtre. Les seflies sont plutôt corrects, que ce soit en intérieur ou en extérieur.

Ci-dessous, des photos sans zoom et avec zoom (où le zoom est clairement moche, trop contrasté) :

Une photo prise par temps nuageux (avec une impression de bouillie de pixels au niveau des arbres) :

D’autres photos prises en extérieur (qui sont acceptables cette fois-ci) :

Un portrait avec un flou autour du sujet :

Une photo de nuit (avec des halos apparaissant autour des lampadaires et une teinte plus jaune qu’à l’oeil nu)

Une selfie avec deux sujets sur deux plans différents :

Des performances qui laissent envisager un peu de jeu, mais pas trop

Parlons maintenant des performances du Xperia 10, qu’AnTutu situent bien en-dessous d’un Huawei P30 Lite.

Dans les faits, on peut lancer et faire tourner Asphalt 9 ou PUBG Mobile, avec les graphismes au minimum pour le second. Sauf que les jeux saccadent régulièrement. Sans compter la chauffe qui ne tarde pas à se manifester, surtout avec PUBG, où elle rend tout simplement désagréable la prise en main. Nous l’avions déjà remarqué sur le grand frère. Bref, un peu de jeu, mais pas trop, avec le Xperia 10.

Une autonomie correcte, mais une charge un peu longue

Abordons le volet autonomie. Nous avons démarré un mercredi à 12h30 à 100 %. Le vendredi d’après à 9h40, nous étions à 18 %, en ayant beaucoup manipulé, lancé pas mal de tests de débits et de performances, pris de nombreuses photos, effectué des gros téléchargements et jouer à des jeux gourmands. Autant dire qu’avec un usage normal, tenir les deux jours semble envisageable, surtout avec les modes d’économie Stamina et Ultra Stamina, le second réduisant les applications au strict minimum.

Avec le chargeur 7,5 Watts fourni, mieux vaut ne pas être pressé pour faire le plein. Nous avions à 10 % à 9h50. Nous étions à 25 % à 10h11, 50 % à 10h36 et 80 % à 11h23. Nous avons atteint les 100 % à 12h08. Comptez ainsi plus de 2 heures pour faire le plein.

Un Android proche de l’expérience stock

Comme nous l’avions noté sur le Xperia 10 Plus, Sony propose un système d’exploitation Android proche de l’expérience stock, avec quelques ajustements d’interface et quelques logiciels en plus. Citons notamment la partie assistance, accessible depuis les paramètres, qui pourra servir aux débutants, ou la détection latérale, qui se matérialise par une petite barre latérale s’ouvrant après un double tapotement et affichant de la prédiction d’applications.

 

On retrouve outre cela, la gélule pour la navigation à la gestuelle et le tiroir d’applications.

 

 

Côté sécurité, nous avions les patchs du mois de mai 2019 au moment des tests. Un smartphone plutôt à jour de ce côté-là. On aime aussi le lecteur d’empreintes de la tranche latérale qui se montre très efficace. Aucun raté durant nos tests.

VERDICT : le Xperia 10, c’est le Xperia 10 Plus en plus petit pour le bonheur de ceux recherchant un smartphone compact. On retrouve ainsi la finition qualitative, le bel écran, le son agréable à écouter, la bonne 4G et l’Android proche du stock déjà-vus chez le grand-frère, mais également (et malheureusement) ses problèmes de chauffe. Une nouvelle fois, on peut aussi pointer du doigt le positionnement tarifaire pas vraiment à l’avantage de Sony face aux propositions de certaines marques. On pense toujours au Redmi Note 7 à 199 euros qui offre de meilleures performances, de meilleures photos et une autonomie excellente.

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RNC Mobile : l’application Android se met à jour avec plein de nouveautés

L’application RNC Mobile, disponible sur le Play Store, profite d’une mise à jour avec son petit lot de nouveautés et améliorations, parmi lesquelles un nouveau moniteur simplifié et un mode sombre.

Disponible sur les smartphones Android via le Play Store, l’application RNC Mobile permet pour rappel aux abonnés Free Mobile d’en savoir davantage concernant l’antenne sur laquelle ils sont connectés, d’avoir un historique des antennes utilisées et d’effectuer des tests de débits. Elle met également l’accent sur l’aspect communautaire, avec notamment la possibilité d’attribuer des antennes à des adresses.

L’application RNC Mobile vient d’être mise à jour en version 3.0. Voici les nouveautés et améliorations annoncées :

– Nouveau moniteur simplifié
– Nouvelle fenêtre détails des sites
– Refonte graphique du moteur de débits, du top 100 et de l’historique des tests
– Gestion des RNC multi-sites et des eNb supérieur à 15000
– Mode chasse
– Nouvelles icônes carte
– Menu Données ANFR amélioré
– Mode sombre disponible Ci-dessous, l’ancienne interface avec la version 2.1 :

 

La nouvelle interface de la version 3.0 avec le mode sombre :

 

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Univers Freebox a testé le smartphone Xperia 10 Plus avec son écran large 21/9 pensé pour le multimédia

Ayant réussi à obtenir des exemplaires des smartphones Sony Xperia 10 et Sony Xperia 10 Plus avec leur format 21/9 pensé pour la consommation de contenus multimédias, Univers Freebox vous propose un test du plus grand modèle.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un modèle prêté par le constructeur, voici un rappel des principales caractéristiques du Sony Xperia 10 Plus disponible chez Free Mobile pour 399 euros :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 1,8 GHz (Snapdragon 636)
–    Mémoire vive : 4 Go
–    Écran : dalle IPS 6,5 pouces offrant une définition Full HD+ (2 520 x 1 080 pixels) au ratio 21/9 et sans encoche avec une protection Gorilla Glass 5
–    Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–    Stockage : 64 Go (extensibles par MicroSD)
–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B5/B7/B8/B20/B28/B32
–    Double capteur photo dorsal : 12 + 8 Mégapixels (principal et infos de profondeur)
–    Appareil photo frontal : 8  Mégapixels (dans une bordure de l’écran)
–    Prise casque : oui (tranche supérieure)
–    Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
–    Connectivité Bluetooth : version 5.0
–    Support NFC : oui
–    Batterie : 3 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le chargeur 7,5 Watts fourni (possible en 18 Watts)
–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie
–    Protection : lecteur d’empreintes digitales sur la tranche droite
 
Une finition qualitative, un format qui surprend
 
Lors de la prise en main, le Sony Xperia 10 Plus donne une impression de finition qualitative. Concernant le format allongé, nos impressions à la rédaction sont partagées. Certains ont du mal à adhérer. D’autres apprécient d’avoir un grand affichage, tout en ayant une largeur contenue qui facilite la prise en main.
 
 
 
 
Chose appréciable, si le bloc photo dorsal dépasse un peu, sa position centrale évite de rendre le smartphone instable lorsqu’il est posé sur la table.
 
 
Un très bel écran et un son agréable à écouter
 
Parlons maintenant de son écran allongé qui offre une bonne luminosité, de jolies couleurs et de bons angles de vision. Son format est un pur bonheur dans les vidéos et jeux qui gèrent ce format, grâce à un grand champ de vision qui participent grandement à l’immersion. Notez qu’il est possible de régler la teinte d’affichage dans les paramètres et qu’un mode à une main est accessible après un double tapotement sur le bouton d’accueil. 
 
 
 
Côté son, le rendu est plutôt agréable à écouter. Le son produit par le haut-parleur dans la tranche inférieure est puissant et clair, tout en présentant un peu de relief.
 
 
Du côté des caractéristiques bienvenues, on note aussi la présence du mini-jack.
 
 
De beaux clichés, mais un mode nuit aux abonnés absents
 
Pour la photo, le Xperia 10 Plus utilise deux capteurs 12 et 8 Mégapixels à l’arrière qui produisent de beaux clichés en pleine journée et avec de bonnes conditions de luminosité. Le soir, les photos sont assez bonnes. Dommage qu’un mode nuit ne soit pas de la partie, pour, par exemple, corriger les halos lumineux autour d’un lampadaire. Le Xperia 10 Plus s’en sort également très bien en selfie. Certains noteront enfin la possibilité, dans les paramètres, de prendre des photos en différents ratios : 1/1, 4/3 et 16/9, mais également en 21/9.
 
Ci-dessous, un exemple de photo sans puis avec zoom (sans bouger de place) :
 
 
 
Un cliché en 16/9 puis 21/9 : 
 
 
 
D’autres clichés en plein jour :
 
 
 
Une photo prise de nuit, avec éclairage urbain :
 
 
Un portrait avec un léger effet bokeh :
 
 
 
Un exemple de selfie, réalisé en intérieur et avec deux sujets sur deux plans différents :
 
 
Une 4G rapide et un support de la B28
 
D’après nos tests de débits 4G, réalisés dans nos endroits habituels, on peut aisément dépasser les 150 Mbit/s. 
 
  
 
Toujours à propos de la 4G, le Xperia 10 Plus propose le support B28, pour la 4G sur la bande des 700 MHz. Intéressant si vous êtes abonné Free Mobile.
 
Enfin, aspect que l’on peut aimer ou pas: la partie amovible pour accueillir les cartes SIM. Si elle se retire sans épingle et facilement, sa souplesse n’inspire pas spécialement confiance sur la durée contrairement au tiroir SIM rigide en métal. Fort heureusement, ce n’est pas un élément que l’on retire tous les 15 du mois.
 
 
Des performances correctes, mais un smartphone qui chauffe trop facilement
 
Côté performances, AnTuTu positionne le Sony Xperia 10 Plus en-dessous d’un Huawei P30 Lite et d’un Samsung Galaxy A9 (2018). Logique, sachant que le Sony utilise un chipset Snapdragon 636 et le Samsung un chipset Snapdragon 660.
 
 
Plus concrètement, le Sony Xperia 10 Plus peut lancer Asphalt 9 et le faire fonctionner correctement. PUBG Mobile se lance avec les graphismes au minimum et saccade légèrement par moment.
 
Maintenant, il y un autre aspect que nous avons noté : la chauffe. Notre exemplaire avait tendance à chauffer pour la moindre activité, que ce soit des photos et des tests de débit. Bref, le Sony Xperia 10 Plus s’annonce capable de faire tourner du jeu, même un peu gourmand, à condition de ne pas être exigeants concernant les graphismes ou de composer avec quelques légères saccades et un peu de chauffe.
 
Une autonomie correcte, mais une charge pas très rapide
 
Durant nos tests, nous passons de 100 % le samedi matin à 8h00 à 5 % le lundi matin à 10h30, avec beaucoup de manipulations, des tests de débit  et de performances, des photos et du jeu gourmand. C’est plutôt pas mal. Deux jours d’autonomie semblent donc envisageables.
 
Maintenant, avec le bloc 7,5 Watts fourni, la charge traîne un peu en longueur. Partis de 5 % à 10h30, nous sommes arrivés à 37 % à 11h10, puis 59 % à 11h37. Les 100 % ont été atteints à 12h55. Prévoyez donc deux heures et demie pour une charge complète. Et pour ceux qui se retrouveraient à court de batterie en fin de journée et sans prise de courant à proximité, il existe toujours les modes Stamina et Ultra Stamina, le second limitant le nombre d’applications au strict minimum.
 
 
 
Une partie logicielle proche d’Android stock
 
Terminons sur la partie logicielle, avec une expérience proche de l’Android de base et quelques ajouts côté applications comme Netflix, PS App, Xperia Lounge… On retrouve la gélule pour la navigation à la gestuelle et le tiroir d’applications.
 
   
 
On note aussi la partie assistance accessible depuis les paramètres pour en savoir plus sur les caractéristiques de son appareil, mais également pour en découvrir davantage sur les fonctions et réglages. Un aspect bienvenu pour les débutants.
 
  
 
Concernant la partie sécurité, au moment des tests, nous devions nous contenter des patchs de février. Pas les plus récents, donc.
 
En parlant de sécurité, le déverrouillage passe par un lecteur d’empreintes digitales à portée de pouce sur la tranche latérale, entre le bouton d’alimentation et les boutons de volume. Il a fonctionné à tous les coups durant nos tests et se montre très réactif.
 
VERDICT :  le smartphone Sony Xperia 10 Plus respire la qualité, propose un bel écran pour le multimédia, un son agréable à écouter et un lecteur d’empreintes digitales efficace. Certains pourront aussi aimer son interface proche d’Android stock. Les abonnés Free Mobile noteront aussi sa compatibilité avec 4G 700 MHz, chère à l’opérateur de Xavier Niel. Maintenant, en mettant de côté l’écran 21/9 qui est différenciant, on ne peut s’empêcher de le comparer au Redmi Note 7 vendu deux fois moins cher, tout en proposant une jolie finition, un écran de taille équivalente, un chipset plus à l’aise avec les jeux, des meilleures photos et une autonomie excellente. Le voici, le principal point faible de ce smartphone : le positionnement tarifaire, au regard de la forte concurrence des marques chinoises. On n’a aucun mal à trouver mieux pour un prix bien plus attractif.
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Univers Freebox a testé le Redmi Note 7 récemment arrivé chez Free Mobile dans son édition spéciale 700 MHz

Après vous avoir annoncé en exclusivité son arrivée chez Free Mobile, Univers Freebox vous propose un test du smartphone Redmi Note 7 Edition 700. Comme vous allez le voir, il s’agit d’une excellente proposition sur le créneau des 200 euros.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un modèle prêté par le constructeur, voici un rappel des principales caractéristiques du Redmi Note Edition 700 disponible en exclusivité chez Free Mobile pour 199 euros :

–    Processeur : octa-core jusqu’à 2,2 GHz (Snapdragon 660)

–    Mémoire vive : 3 Go

–    Écran : dalle IPS 6,3 pouces offrant une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels) avec une encoche goutte d’eau et une protection Gorilla Glass 5

–    Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure

–    Stockage : 32 Go (extensibles par MicroSD)

–    Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B20/B28

–    Double capteur photo dorsal : 48 + 5 Mégapixels (principal et infos de profondeur)

–    Appareil photo frontal : 13 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau de l’écran)

–    Prise casque : oui (tranche supérieure)

–    Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)

–    Connectivité Bluetooth : version 5.0

–    Support NFC : non

–    Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le chargeur 10 Watts fourni

–    Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface MIUI 10

–    Protection : reconnaissance faciale ou lecteur d’empreintes digitales au dos

Un design élégant, un brin tape-à-l’œil

Visuellement, le Redmi Note 7 est franchement beau, et même un brin tape-à-l’œil dans la version bleu que nous testée et dans sa version rouge. Un passant nous a même demandé de quel modèle il s’agissait, alors que nous menions nos tests en extérieur. Par contre, la coque brillante accroche bien les traces de doigts. De quoi irriter les plus maniaques. 

Au niveau de la prise en main, ensuite, la préhension est plutôt bonne. Il y a juste cette jointure prononcée au niveau du châssis et de l’écran que certains membres de la rédaction ont rapidement ressenti.

En termes de design, on peut également noter le bloc photo protubérant qui rend le smartphone instable lorsqu’il est posé. Pas pratique si vous êtes habitués à taper vos messages ou surfer avec le smartphone sur la table.

Il y a enfin ce côté un peu "savonnette " du smartphone, que l’on surpris à plusieurs reprises en train de glisser sur une boîte lisse ou un support légèrement incliné.

Un bel écran et un rendu audio intéressant, à défaut d’être stéréo

L’écran profite de son côté d’un bon rendu des couleurs, de bons angles de vision et d’une bonne lisibilité en extérieur par temps ensoleillé. On pensera juste à désactiver la luminosité automatique, qui se révèle rapidement capricieuse. On se retrouve en effet avec un écran assombri sans comprendre pourquoi.

Au niveau de l’audio, le son d’une vidéo ou d’un jeu sort d’une seule grille dans le tranche inférieure. Pas d’effet stéréo comme sur le OnePlus 7 Pro que nous avons testé. Maintenant, le son est clair et puissant, tout en présentant un peu de relief. Ça ne vaut pas une enceinte externe, mais on a plaisir à l’utiliser.

Les mélomanes noteront également la présence du mini-jack dans la tranche supérieure.

Une partie photo polyvalente, mais une intelligence artificielle qui en fait trop

Avec un double capteur photo 48 + 5 Mégapixels au dos, le Redmi Note 7 se révèle assez polyvalent. En pleine journée, les clichés sont vraiment réussis. Le renfort de l’intelligence artificielle peut être appréciable. Sauf dans certains cas, où elle donne un côté factice. Oubliez par contre le zoom, qui n’a rien donné de très joli durant nos tests. Les photos capturées le soir profiteront également de l’intelligence artificielle, grâce à un mode nuit qui propose de belles choses, sans évidemment faire de miracles. Les amateurs de selfies seront également aux anges avec le capteur frontal qui produit de beaux clichés. Il faudra juste éviter le mode beauté qui a tendance à trop lisser la peau, comme si vous aviez mis trois couches de fond de teint.

Ci-dessous, des clichés en extérieur, lors d’une journée très ensoleillée, sans le zoom puis avec le zoom qui ne rend pas très bien :

Une photo par temps ensoleillé, sans la correction IA puis avec la correction IA qui donne un aspect un peu artificiel aux arbres (vert fluo) :

D’autres photos en extérieur :

Deux portraits en intérieur :

 

Un soir pluvieux et sans aucun lampadaire allumé, sans l’IA puis avec l’IA qui redonne de l’éclairage :

Un soir pluvieux avec des lampadaires allumés, sans l’IA puis avec l’IA qui corrige les halos lumineux, redessine les arbres et renforce le noir de la voiture en premier plan :

Un selfie sans retouche, puis avec le mode beauté à fond :

 

Une 4G moyenne, mais un support de la 4G 700 MHz

Sur nos endroits habituels de tests, nous avons flirté avec les 70-75 Mbit/s en réception sur le réseau Free Mobile, là où nous avons déjà atteint sans problème les 100 et même 200 Mbit/s. Rien de dramatique, mais rien d’extraordinaire non plus.

 

Un bon point à noter pour les abonnés Free Mobile, et c’est d’ailleurs la raison d’exister de ce Redmi Note 7 Edition 700 : la prise en charge de la 4G sur la bande des 700 MHz.

Un déverrouillage très rapide, que ce soit avec le lecteur d’empreintes ou avec la reconnaissance faciale

Pour le déverrouillage de l’écran sans le code ou le schéma, on aura le choix entre le capteur biométrique installé au dos, à portée d’index, ou la reconnaissance faciale avec le capteur photo avant. Les deux solutions se révèlent particulièrement efficaces et rapides. Pas la moindre raté lors de nos tests et aucune attente.

Des performances suffisantes pour jouer

Avec un chipset Snapdragon 660 et une mémoire vive 3 Go, on profite de performances plutôt correctes. Dans les faits, nous avons pu lancer le jeu de course de voitures Asphalt 9 et y jouer de manière fluide (si on met de côtés les très légères saccades que nous avons vues, en les ayant guettées). PUBG Mobile se lance également en graphismes moyens, mais avec quelques légères saccades ponctuelles et une chauffe assez prononcée en haut du dos. Le Redmi Note 7 permet de jouer à des titres récents et exigeants. Un bon point pour un smartphone à 199 euros.

Côté benchmarks, ensuite, AnTuTu positionne le Redmi Note 7 au même niveau qu’un Samsung Galaxy A50. C’est cohérent au regard du chipset utilisé et du prix du smartphone.

Une autonomie exemplaire

Avec une batterie 4 000 mAh et un chipset modeste, l’autonomie se montre très bonne, excellente même. Le Redmi Note 7 est un digne successeur du Redmi Note 5, une référence en matière d’autonomie. Pour vous donner une idée, en ayant chargé à 100 % le mardi à 14h30, nous étions à 64 % le lendemain à 16h20 après de nombreux manipulations, des benchmarks, des tests de débits, des photos, de la vidéo et du jeu gourmand. Le jeudi suivant, à 15h25, nous avions 35 % de le charge. Dans le cas d’un usage modéré, on peut espérer tenir plusieurs jours sans approcher une prise de courant.

Dommage maintenant que le Redmi Note 7 soit fourni avec un chargeur 10 Watts. Nous sommes ainsi passés de 40 à 100 % en l’espace d’une heure et demie. Rien de dramatique, surtout au regard du positionnement du smartphone et de la taille de la batterie à recharger, mais on a vu plus rapide.

Système d’exploitation : une interface proche d’iOS

Terminons sur la partie logicielle, avec l’interface MUI, qui se rapproche plus d’iOS que de l’expérience Android originale. Pas de tiroirs d’applications, ici. 

 

Parmi les aspects intéressants de la ROM de Xiaomi, assez complète, il y a la possibilité de cacher l’encoche pour les plus réfractaires, la possibilité de réduire la taille d’écran pour les petites mains (la fonction simule un écran 3,5, 4 ou 4,5 pouces), le second espace pour les personnes à cheval sur la protection des données personnelles, les applications clonées pour lancer plusieurs instances d’une même application et le mode lecture pour passer à un affichage plus chaud. Xiaomi a aussi ajouté des applications, comme d’autres navigateurs Web en plus de Chrome ou une suite d’optimisation et de sécurité. La plupart peuvent être désinstallées.

 

Autre chose appréciable : la possibilité de « réveiller » le smartphone en le soulevant ou avec un double tape sur l’écran. Cela accélère le déverrouillage  pour ceux utilisant la reconnaissance faciale.

Concernant la sécurité, enfin, notez la présence des patchs de sécurité du mois d’avril. Pas les derniers, mais pas les plus vieux non plus.

VERDICT :  le Redmi Note 7 propose un joli design, un bel écran, un son agréable à écouter, une prise casque, des performances suffisantes pour lancer des jeux récents, un stockage extensible et une excellente autonomie. Seules choses qu’on pourrait vraiment lui reprocher : son bloc photo protubérant, sa 4G pas forcément la plus rapide et le fait qu’il faille se contenter d’un chargeur 10 Watts avec une batterie 4 000 mAh. Ne tournons pas autour du pot. Pour 199 euros, nous avons là une excellente proposition. De là à parler d’un futur best-seller, il n’y a qu’un pas.
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