Auteur : dimitri

Interview Univers Freebox : Wiko annonce l’arrivée prochaine d’un smartphone 700 MHz chez Free

 

À l’occasion de l’arrivée du Wiko View 3 chez Free Mobile, Univers Freebox a pu échanger avec Raphaël Visseyrias, directeur commercial de la marque. Celui-ci nous révèle notamment l’arrivée d’un nouveau modèle 700 MHz prévue dans les prochaines semaines. Il aborde également les questions de la 5G, du pliable et de la mise à jour Android 10 Q.

(Univers Freebox) : Un seul smartphone Wiko, le très récent View 3, est présent au catalogue de Free Mobile. Doit-on en attendre d’autres prochainement ?

(Raphaël Visseyrias) : Nous discutons bien sûr avec Free pour intégrer une plus vaste gamme de produits Wiko au catalogue de Free Mobile et je peux déjà vous dire que le View 3 Lite viendra compléter l’offre dans les semaines à venir.

(UF) Le Wiko View 3 est compatible avec la 4G 700 MHz (B28), contrairement au View 2. Cela sera-t-il le cas pour tous les modèles à venir chez Wiko ?

La compatibilité avec la bande des 700, chère à Free, concerne l’ensemble de notre gamme View 2019 commercialisée en France. C’est donc une excellente nouvelle pour tous les abonnés Free.

(UF) La concurrence est rude sur le marché des smartphones d’entrée et de milieu de gamme, avec les nouveaux acteurs chinois tels que Xiaomi. Comment se situe Wiko dans cette nouvelle configuration ?

S’il est vrai que la concurrence est forte, Wiko garde sur ses segments une belle position de leader (4ème marque en France en volume et 1ère sur le segment entrée de gamme). Notre réputation de bon rapport caractéristiques/prix nous aide beaucoup. Et notre côté francophone reste rassurant.

(UF) Wiko revendique toujours son côté marseillais, notamment sur son site Web. Sauf que la marque est possédée à 100 % par le groupe chinois Tinno Mobile. Du coup, peut-on toujours parler de marque française ?

C’est vrai, Wiko fait partie maintenant du groupe Tinno. Nous y gagnons en productivité, puisque Tinno est le fabricant historique de l’ensemble de notre gamme de mobiles. Au même titre que le Club Med ou le PSG, Wiko reste une marque française, et cela se ressent toujours depuis les choix de design jusqu’à la stratégie marketing et produits pour la France. Notre reconnaissance en tant que marque européenne nous est par ailleurs très utile dans notre relation avec Google.

(UF) Quid de la 5G chez Wiko ?

Vous l’avez peut-être aperçu à Barcelone, lors du MWC, Wiko a conçu un routeur 5G pour montrer ses capacités à proposer des mobiles compatibles. Cela veut dire que nous serons prêts à proposer une gamme 5G lorsque le marché le demandera, et surtout lorsque le réseau sera opérationnel. Il va falloir donc encore patienter un peu.

(UF) Peut-on espérer un jour voir Wiko se positionner sur le créneau des smartphones pliables ?

Si le marché le demande, que le consommateur y voit un réel bénéfice et surtout que la technologie est éprouvée et fiabilisée, ce qui n’est pas vraiment le cas aujourd’hui, nous saurons à notre tour proposer ce genre de produits.

(UF) Parlons des mises à jour. Quels smartphones Wiko auront droit à Android 10 Q ?

À ce jour, je peux vous dire que la gamme View 3 (View 3 lite – View 3 – View 3 pro) est planifiée pour une mise à jour. Cela sous réserve de compatibilité.

(UF) Peut-on s’attendre à des smartphones Android One chez Wiko pour un meilleur suivi des mises à jour ?

Être sélectionné par Google pour faire partie d’Android One n’est pas seulement une histoire de mise à jour. Nous entretenons un dialogue fort avec Google, notamment sur ce point. Comme par exemple l’intégration dans la gamme View 3 des fonctionnalités ARCore et Google Lens. L’expérience consommateur reste au cœur de nos priorités et les mises à jour sont donc intégrées dans ce processus.

Classés sous les catégories : Non classé

Nokia 3.2 : Univers Freebox a testé le smartphone 4G 700 MHz à petit prix disponible chez Free Mobile

La boutique Free Mobile a récemment accueilli un troisième smartphone compatible 4G 700 MHz de marque Nokia, le Nokia 3.2 à 149 euros. Univers Freebox l’a testé pour voir ce qu’il offre en termes d’expérience au quotidien.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone prêté par le constructeur, voici un rappel des principales caractéristiques du Nokia 3.2 :

–   Processeur : quad-core 1,8 GHz (Snapdragon 429)

–   Mémoire vive : 2 Go

–   Écran : dalle IPS 6,3 pouces offrant une définition HD+ (1 520 x 720 pixels)

–   Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure

–   Stockage : 16 Go (extensibles par MicroSD)

–   Compatibilité 4G : jusqu’à 150 Mbits en réception ; support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20/B28

 –  Capteur photo dorsal : 13 Mégapixels

–   Appareil photo frontal : 5 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau de l’écran)

–   Prise casque : oui (tranche supérieure)

–   Connectique de charge : Micro-USB (tranche inférieure)

–   Connectivité Bluetooth : version 4.2

–   Support NFC : non

–   Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec un chargeur 5 Watts (comme nous l’a confirmé le constructeur, à défaut de nous fournir l’accessoire)

–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie (programme Android One)

–   Protection : reconnaissance faciale

Un smartphone agréable à tenir en main, mais assez salissant

Le Nokia 3.2 s’avère plutôt agréable à regarder avec ses bords arrondis et sa finition brillante. Mais c’est à double tranchant avec une coque qui garde particulièrement bien les traces de doigt. De quoi hérisser le poil de quelques maniaques.

Le gabarit contenu grâce à la réduction des bordures, la finesse et le poids bien reparti en font une smartphone tenant bien en main, malgré le format 6,3 pouces. On note par contre le côté « savonnette ». Nous l’avons vu glisser sur son propre boîte ou lorsqu’il était posé sur un autre smartphone. On évitera de le poser n’importe où.

Petite chose notable : la diode indiquant la recharge en cours ou la réception d’un SMS a été déportée dans le bouton de mise sous tension. Pourquoi pas. Cela fait son petit effet.

Un écran grand format, mais qui manque de luminosité

Parlons maintenant de l’écran. S’il offre une bonne glisse, de bons angles de vision et un rendu des couleurs correct, il pêche un peu du côté de la luminosité, rendant l’usage en extérieur parfois inconfortable, surtout lors d’une journée assez ensoleillée. 

Une partie audio loin d’être désagréable

Du côté de l’audio, on trouve un seul haut-parleur d’écoute, dans la tranche inférieure, qui produit un son clair, assez puissant et avec un peu de relief. S’il ne remplacera pas une petite enceinte mobile, il pourra servir pour les jeux et les vidéos. On est très loin de la torture qu’était un Alcatel 1x.

Toujours pour la partie audio, notons la présence du mini-jack dans la tranche supérieure.

Une partie photo plutôt correcte pour de l’entrée de gamme

Abordons à présent la partie photo. Par beau temps, les clichés sont exploitables, avec le capteur photo arrière comme avec le capteur photo avant. Si les clichés manquent de peps, on ne se retrouve pas avec de la bouillie de pixels. En basse luminosité, évidemment, c’est une autre paire de manche. On oubliera tout bonnement l’idée. Dans l’ensemble, cela reste acceptable pour un smartphone à 150 euros.

Ci-dessous, des photos en plein jour :

 

En mode nuit, sans puis avec le flash (qui ne rattrape pas grand-chose) :

Un selfie, par beau temps, où le ciel se retrouvre c :

Des débits 4G confortables et un support de la bande des 700 MHz

Nous avons mené des tests de débits 4G depuis nos endroits habituels. Nous avons ainsi réussi à dépasser les 100 Mbit/s en 4G, là où des modèles haut de gamme parvenir à 150-200 Mbit/s. À l‘occasion d’une perte d’une connexion fixe et d’un partage de connexion sur un PC, il nous a bien dépanné.

Toujours à propos de 4G, le Nokia 3.1 gère la bande des 700 MHz (B28). Un aspect bienvenu si vous êtes un abonné Free Mobile.

Des performances modestes

Avec un processeur quad-core et 2 Go de RAM, nous ne nous attentions pas à des étincelles. Le Nokia 3.2 assurera les tâches courantes de manière assez fluide, de la vidéo et quelques petits jeux tels que Fruit Ninja, Jetpack Joyride ou Sonic pour tuer le temps sans trop de soucis, mais n’en attendez guère plus. Nous avons essayé de lancer Asphalt 9 pour voir. Alors, oui, le jeu de course se lance sans trop attendre. Par contre, l’expérience se révèle dégradée, en raison d’un affichage saccadé. C’est injouable.

Les performances modestes auront comme avantage d’avoir un appareil qui chauffe rarement – nous n’avons pas rencontré le cas durant nos tests – et qui offre une autonomie assez confortable, surtout avec une batterie 4 000 mAh. 

Et mieux vaut ne pas devoir la recharger trop souvent cette batterie ou ne pas tomber en rade. Avec un chargeur 5 Watts – qui n’était pas fourni avec notre modèle de test et qui nous a obligé à tester avec un modèle compatible –, nous avons récupéré 7 % en 15 minutes, 12 % en 30 minutes et 27 % en 60 minutes. En étant à 30 %, l’écran indiquait les 100 % dans 3 heures. Vous voilà prévenus.

Une reconnaissance faciale un poil frustrante

Pour la sécurisation des données, on a le code, le schéma ou la reconnaissance faciale. En plus de ne pas être la plus sécurisée, cette troisième solution se révèle frustrante à l’usage. Longue, elle peut en plus échouer. Cela est arrivé un bon nombre de fois. On pourrait mettre les piètres performances sur le compte du prix du smartphone. Sauf qu’un Alcatel 1x à 99 euros s’en sortait bien mieux de ce côté-là.

Une interface Android Pie de base

Terminons sur la ROM, basée sur l’expérience Android 9.0 Pie de base avec son tiroir d’applications, sa gélule dans la partie inférieure qui permet la navigation gestuelle et sa gestion du temps passé à l’écran (bien-être numérique). Elle n’est pas remplie de logiciels tierces et intègre les patchs de sécurité de février 2019.

 

 

Notez enfin que le Nokia 3.2 fait partie du programme Android One, afin de garantir un bon suivi en termes de mises à jour.

VERDICT

Le Nokia 3.2, c’est le smartphone qui n’excelle dans aucun domaine, qui s’attache à proposer l’essentiel et à assurer une expérience correcte au quotidien. Il propose une utilisation assez fluide, une 4G plutôt rapide, un son assez pour du smartphone, des photos exploitables, le mini-jack, une bonne autonomie et une ROM très propre. Si l’on deait lui reprocher des choses, tout en gardant à l’esprit son positionnement tarifaire, ce serait écran manquant de luminosité, sa reconnaissance faciale frustrante, sa recharge interminable (3 heures entre 30 et 70 % !) et sa coque salissante. Son espace de stockage se retrouve vite rempli, mais peut être étendu avec une carte MicroSD. Notez enfin le support de 4G 700 MHz, qui est un argument pour les abonnés Free Mobile.

Classés sous les catégories : Non classé

LeKiosk : le service de presse intégré à l’offre Freebox Delta améliore la navigation dans ses applications Android et iOS

 

Les applications mobiles du service de presse LeKiosk, inclus dans l’offre Freebox Delta, se mettent à jour pour améliorer la fonction de recherche.

Fin 2018, Free a annoncé une offre Freebox Delta incluant de nombreux services, dont Netflix, TV by CANAL, Youboox et LeKiosk. Disponible sur PC, mais également sur smartphone et tablette tactile grâce à des applications sur l’App Store et le Play Store, ce dernier propose plus de 1 600 titres de presse et magazines.

Les applications iOS et Android viennent justement d’être mises à jour dans des versions 4.1.0 et  3.2.0. Les notes de version indiquent une amélioration de la fonction de recherche : "NOUVEAU – Recherchez plus simplement. Afin de faciliter votre navigation, nous avons déplacé la recherche qui est désormais accessible depuis le menu du bas".

Dernièrement, c’est la version PC, accessible depuis le navigateur Web, qui bénéficiait d’une refonte avec un nouveau design et une fluidité améliorée.

Classés sous les catégories : Non classé

Honor View 20 : Univers Freebox a testé le smartphone haut de gamme 4G 700 MHz abordable disponible chez Free Mobile

Également connu en tant que Honor V20 à domicile, le smartphone Honor View 20 propose une fiche haut de gamme pour 549 euros, et même moins avec certaines promotions. Univers Freebox l’a testé pour vous. Voici nos impressions après une petite semaine en sa compagnie.

Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques du Honor View 20 :

–  Processeur : octa-core jusqu’à 2,6 GHz (chipset Hisilicon Kirin 980)

–  Mémoire vive : 6 ou 8 Go

–  Écran : dalle IPS 6,4 pouces offrant une définition Full HD+ (2 310 x 1 080 pixels)

–  Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure

–  Stockage : 128 ou 256 Go (non extensibles par MicroSD)

–  Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B6/B7/B8/B19/B20/B28

–  Double capteur photo dorsal : capteur principal 48 Mégapixels + capteur TOF

–  Appareil photo frontal : 25 Mégapixels (dans un trou de l’écran)

–  Prise casque : oui (tranche supérieure)

–  Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)

–  Connectivité Bluetooth : version 5.0

–  Support NFC : oui

–  Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire 22,5 Watts (bloc fourni)

–  Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface Magic UI 2.0.1

–  Protection : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale

Un joli design

Lorsque l’on prend le Honor View 20 en main, l’assemblage parfait et les matériaux choisis donnent une impression de qualité. La finesse, les tranches arrondies et le poids bien réparti participent à la préhension.

Quant au dos brillant montrant un grand V selon l’angle choisi, il fait son petit effet. Il donne de la personnalité au Honor View 20.

Un bel écran, mais pas très lumineux, et un son décevant

Parlons maintenant de l’écran. Il offre de belles couleurs et de bons angles de vision, mais manque un peu de luminosité, ce qui rend parfois inconfortable l’usage en extérieur lors d’une journée très ensoleillée. Celui-ci occupe par ailleurs une grande partie de la surface, grâce au choix d’un trou dans l’écran pour éviter l’encoche.

Quant au son produit, il est puissant, clair et permet de distinguer quelques basses – modestes bien évidemment, c’est du son de smartphone. Il est loin d’être désagréable à écouter. Maintenant, comme sur les Mi 9 et Mi 9 SE que nous avons testés précédemment, le son sort d’un seul haut-parleur de la tranche inférieure. Dommage pour l’immersion en jeu. Notez enfin la présence du mini-jack.

De belles photos, mais un mode nuit qui en fait trop

Abordons la photo. D’après nos tests, les clichés sont très bons en extérieur et l’intelligence artificielle peut venir les embellir. On vous déconseille par contre le mode nuit, qui fait vraiment artificiel. Les amateurs de selfies seront également servis. Notons enfin la partie photo plutôt complète avec de nombreux réglages et des effets comme le mode Painting.

Un exemple de zoom, sans changer de place :

D’autres clichés en pleine journée :

Une photo de nuit, sans AI, avec AI et avec le mode nuit dédié (qui a tendance à donner un côté trop artificiel et qui ne corrige même pas les halos de lumière) :

Un exemple de selfie avec une bonne luminosité :

Une 4G rapide et un support de la bande des 700 MHz

Nous avons testé les débits 4G. En zone bien couverte et très fréquentée, nous avons pu approcher les 200 Mbit/s sur le réseau de Free Mobile. En parlant de l’opérateur de Xavier Niel, le Honor View 20 supporte la 4G sur la bande des 700 MHz (B28).

 

Une expérience fluide et une bonne autonomie

Avec un Kirin 980 sous le capot, soit le dernier chipset mobile haut de gamme de Huawei, les performances sont évidemment au rendez-vous. Cela se voit dans les gros jeux, comme Asphalt 9 et PUGB Mobile, qui tournent très bien, mais également dans les benchmarks, comme AnTutu qui positionne le Honor View 20 entre un Galaxy Note9 sous Exynos 9810 et un Pixel 3 XL sous Snapdragon 845. Durant nos tests en jeu, nous avons noté une légère chauffe en haut du dos, mais rien d’alarmant.

 

Avec une batterie 4 000 mAh, nous avons tenu la journée sans problème, malgré de nombreuses manipulations et tests. Les utilisateurs les plus modérés pourront envisager les 2 jours.

Pour la recharge, on dispose d’un chargeur 22,5 Watts en USB-C qui permet une charge express le matin avant de partir, afin de récupérer rapidement 15-20 % de batterie. Pas de charge sans-fil, par contre.

Sécurité des données : lecteur d’empreintes digitales ou reconnaissance faciale

Pour la sécurisation des données, on a le choix entre un lecteur d’empreintes digitales au dos ou la reconnaissance faciale assurée par le capteur photo avant.

La première solution étant plus rapide, plus sécurisée et fonctionnant à tous les coups, on vous la recommande sans hésiter. La seconde a en effet échoué à de (trop) nombreuses reprises durant nos tests, malgré le réenregistrement des données du visage. Plus frustrant qu’autre chose.

Une interface complète et qui laisse le choix, mais une partie sécurité pas très à jour

Au niveau de l’interface, on se voit proposer Android 9.0 Pie avec l’interface Magic OS. 

 

Première chose notable : la possibilité de choisir entre une interface avec ou sans tiroir d’applications, ce qui permettra de contenter les amateurs de l’expérience Android originale ou ceux appréciant iOS.

  

Le choix est également laissé pour cacher ou non le trou dans l’écran avec une barre noire (mais c’est dommage et surtout moche) et pour afficher les boutons de navigation ou envisager une navigation entièrement à la gestuelle.

 

Au rang des autres choses appréciables, les raccourcis de capture : un double knock sur l’écran avec l’articulation du doigt pour une capture photo, un double knock sur l’écran avec les articulation de deux doigts pour une capture vidéo ou un S "dessiné" à l’écran avec l’articulation du doigt pour la capture d’un écran défilant. Bien vu.

Notez également, pour l’écran, la possibilité de choisir la température et la définition (HD+ ou Full HD+).

 

Dans le négatif par contre, on note les patchs de sécurité pas du tout à jour, malgré l’indication d’un « logiciel à jour » (nous avons vérifié à nouveau le jour de publication de ce test, soit le 27 mai 2019). On doit se contenter des patchs de décembre 2018…

 

VERDICT
À 549 euros, et même 499 euros en ce moment, le Honor View 20 se présente comme une offre intéressante sur le haut de gamme. Il offre un joli design, un bel écran couvrant quasiment toute la façade, de belles photo, de bons débits 4G, une bonne autonomie, une charge rapide et une interface très complète. Celui-ci profite même du mini-jack, dont tente de se débarrasser l’industrie. On pourra maintenant lui reprocher le manque de luminosité au niveau de son écran, un son produit par un seul haut-parleur et l’absence de charge sans-fil. Mais le plus dérangeant, c’est un smartphone qui se dit à jour en ayant des patchs de sécurité datant de 6 mois. Et au regard de l’actualité récente, ça ne promet pas d’aller en s’arrangeant.

Classés sous les catégories : Non classé

Un nouveau smartphone fait son apparition dans la boutique Free Mobile

 

En plus du smartphone Wiko View 2, la boutique Free Mobile propose également son successeur le Wiko View 3. Il est compatible avec la 4G 700 MHz.

Après avoir proposé le Wiko View 2, Free Mobile propose le successeur dévoilé en février dernier. Il s’agit du Wiko View 3 que l’on peut acheter comptant à 179 euros. On peut également envisager un paiement en 4 fois (47 euros à la commande, puis 3 fois 44 euros) ou 24 fois (59 euros, puis 24 fois 5 euros), sans frais. 

Côté caractéristiques, le Wiko View 3  propose un processeur octa-core 2,0 GHz associé à 3 Go de RAM (chipset Helio P22), un écran 6,26 pouces HD+ avec encoche goutte d’eau où s’affichera le système Android 9.0 Pie, un triple capteur photo 12 + 13 + 2 Mégapixels au dos (principal, grand-angle et infos de profondeur), un capteur photo 8 Mégapixels en façade, un capteur biométrique au dos et une batterie 4 000 mAh. Ce smartphone s’annonce compatible 4G (jusqu’à 150 Mbit/s en réception) et gère la bande des 700 MHz (B28).

 

Classés sous les catégories : Non classé

Un troisième smartphone Nokia compatible 4G 700 MHz arrive dans la boutique Free Mobile

En plus du Redmi Note 7 Edition 700, un autre smartphone à petit prix compatible 4G 700 MHz arrive aujourd’hui chez Free Mobile. 

Free Mobile propose en effet le Nokia 3.2. Troisième smartphone Nokia compatible avec la 4G 700 MHz disponible  dans la boutique de l’opérateur, aux côtés du Nokia 1 Plus et du Nokia 4.2, celui-ci est payable en seule fois (149 euros à la commande). On peut également le payer en 4 fois (38 euros à la commande, puis 3 fois 37 euros) ou 24 fois (29 euros à la commande, puis 24 fois 5 euros), sans frais.

 

Positionné en entrée de gamme, le Nokia 3.2 s’équipe notamment d’un processeur quad-core 1,8 GHz avec 2 Go de RAM (Snapdragon 429). Il propose un écran IPS 6,3 pouces HD+, un stockage 16 Go extensible par MicroSD, une compatibilité 4G jusqu’à 150 Mbit/s (avec support B28), des capteurs photo 8/13 Mégapixels et une batterie 4 000 mAh. Côté logiciel, il s’accompagne d’une ROM Android 9.0 Pie.

Classés sous les catégories : Non classé

5G : Free, Orange, Bouygues ou SFR ont déjà identifié une manière de la monétiser

Avec les lourds investissements nécessaires pour le déploiement de la 5G en France, Free, Orange, Bouygues et SFR vont évidemment chercher toute opportunité de la monétiser. En voici d’ailleurs l’une d’elles.

Free, Orange, Bouygues et SFR vont dépenser énormément d’argent pour le déploiement de la 5G en France, avec des premières offres commerciales attendues courant 2020. Il apparaît évident que toute opportunité de la monétiser sera étudiée avec grande attention. Surtout avec la guerre des prix qui a profité aux consommateurs, mais qui a surtout bien entamé leurs marges aux cours des dernières années.

Or, comme l’indique Sébastien Soriano, président de l’ARCEP, les industriels le souhaitant ne pourront pas participer aux enchères pour l’attribution des fréquences de la 5G, qui ont récemment fait l’objet d’une lettre de cadrage et qui se dérouleront à l’automne. Les opérateurs seront ainsi les seuls candidats en lice et ils ont bien conscience de l’aubaine, avec des industriels qui devront nécessairement passer par eux s’ils comptent disposer de leur réseau 5G. « Un avenir possible des opérateurs télécoms est de monétiser la connectivité des entreprises », souligne en effet Sébastien Soriano. D’ailleurs, lors de l’assemblée générale d’Orange qui s’est tenue ce mardi, Stéphane Richard, PDG de l’opérateur, déclarait la chose suivante : « Pour nous, les premiers modèles économiques pertinents pour la 5G sont là ».

Source : Le Monde

Classés sous les catégories : Non classé

Alcatel 1x : Univers Freebox a testé le smartphone 4G 700 MHz à 99 euros récemment arrivé chez Free Mobile

La boutique de Free Mobile accueille un second smartphone 4G 700 MHz à petit prix. Après le Nokia 1 Plus à 99 euros, voici en effet l’Alcatel 1x lui aussi à 99 euros. Univers Freebox a eu l’occasion de le tester, grâce à un modèle de prêt. Découvrez nos impressions à son sujet, pas totalement négatives, malgré le positionnement d’entrée de gamme.

Pour commencer, rappelons ses principales caractéristiques :
–  Processeur : quad-core 1,5 GHz (chipset MediaTek MT6739)
–  Mémoire vive : 2 Go
–  Écran : dalle IPS 5,5 pouces dans une définition HD+ ( 1 440 x 720 pixels) protégé par du verre Dragon Trail
–  Stockage : 16 Go (extensibles par MicroSD)
–  Compatibilité 4G : support des bandes B1 / B2 / B3 / B5 / B7 / B8 / B20 / B28
–  Double capteur photo dorsal : 13 Mégapixels (principal) et 2 Mégapixels (infos de profondeur)
–  Appareil photo frontal : 5 Mégapixels (flash simulé par l’écran virant au blanc)
–  Prise casque : oui (tranche supérieure)
–  Connectique de charge : Micro-USB (tranche inférieure)
–  Connectivité Bluetooth : version 4.2
–  Batterie : 3 000 mAh (non amovible) rechargeable avec un bloc 5 Watts
–  Système d’exploitation : Android 8.1 Oreo
–  Protection : reconnaissance faciale

Un format compact et une finition sans fioriture

Avec ce smartphone à 99 euros, on se retrouve en présence d’une finition plastique un peu cheap et d’un design sans fioriture. Certains membres de la rédaction ont même pensé qu’il s’agissait d’un Wiko. C’est dire si son design n’est pas différenciant. Un smartphone lambda.

On peut toutefois lui trouver des choses appréciables, comme le format compact, le poids léger et le dos non glissant qui assurent une bonne préhension. Les petites mains et les plus maladroits apprécieront.

Un affichage correct, mais un tactile désagréable

Si l’écran IPS 5,5 pouces HD+ n’est pas une torture à regarder avec une luminosité correcte et de bons angles de vision, on ne peut pas dire qu’il soit des plus agréables à utiliser. Il accroche facilement les doigts.

Parlons aussi du son produit par l’une des grilles dans la tranche inférieure. Faiblard, sans relief et nasillard, il est tout simplement désagréable à écouter en musique ou en jeu. À moins de faire dans le masochisme, il servira juste aux sonneries d’appel ou de SMS.

Toujours à propos de la partie audio, les mélomanes apprécieront de trouver le mini-jack dans la tranche supérieure.

La photo en appoint et un effet plus « bloqué » que Bokeh…

Passons maintenant à la partie photo. Elle servira pour de la photo d’appoint à visualiser sur le smartphone et à diffuser sur les réseaux sociaux. Rien d’autre.

Le double capteur photo arrière produit des clichés acceptables avec une bonne luminosité. En mode portrait avec un flou autour du sujet (effet Bokeh) proposé grâce au second capteur (servant aux infos de profondeur), c’est en revanche plus compliqué. Le smartphone semble avoir du mal à s’en sortir. Du coup, on attend la fin d’un yo-yo, sans en plus avoir l’assurance d’obtenir quelque-chose de potable à la fin. Bref, un mode portrait qui fait surtout acte de présence.

Ci-dessous, des photos prises lors d’une journée peu ensoleillée :

Ci-dessous, sans zoom, puis avec zoom :

Le mode portrait et son effet Bokeh (quand on arrive à en tirer quelque-chose) :

Quant au capteur photo avant, il produit des clichés de mauvaise qualité. Même l’astuce de l’écran blanc simulant un flash ne parvient pas à rattraper quoi que ce soit.

Ci-dessous, un selfie pris en intérieur :

Un smartphone qui se retrouve vite à chauffer

Avec un processeur quad-core 1,5 GHz et 2 Go de RAM, on se retrouve vite à fond de cale. Le moindre téléchargement, la moindre photo ou le moindre test de débit entraîne une surchauffe à l’arrière, dans la partie supérieure. On a testé un benchmark juste pour voir. Ça chauffait sévère et l’application a fini par planter. 

Voilà qui en dit long sur les performances de ce smartphone. On évitera donc d’abuser du multi-tâches et on se limitera à quelques jeux très légers. 

Une grosse batterie, mais une charge loin d’être rapide

Avec une batterie 3 000 mAh, l’autonomie s’annonce plutôt bonne. D’ailleurs, en l’espace de 24 heures avec des photos, des tests de débits, des installations et de nombreuses manipulations, nous avons perdu 50 % de charge. Autant dire qu’avec une utilisation modérée, on peut espérer tenir facilement les deux-trois jours. 

Reste qu’avec une telle capacité, le chargeur 5 Watts fourni paraît bien léger. Juste pour vous donner une idée : en l’espace de 30 minutes, nous avons récupéré à peine 16 %. Ne comptez pas sur une recharge salvatrice avant de partir de matin.

Une petite 4G, mais un support de la bande des 700 MHz

On parle de 4G de catégorie 4, soit jusqu’à 150 Mbit/s en réception. D’après nos tests de débits, sur des points où nous avons déjà pu atteindre les 150 voire 200 Mbit/s, parvenir à 60 Mbit/s tenait de l’exploit. Nous nous sommes plus souvent retrouvés à 20 ou 30 Mbit/s.

Chose appréciable pour les abonnés Free Mobile, l’Alcatel 1x gère la 4G sur les fréquences 700 (B28). Un bon point, sachant que l’opérateur pourra bientôt proposer cette 4G 700 MHz offrant une meilleure couverture et de meilleurs débits sur l’ensemble du territoire.

Un système Oreo

L’Alcatel 1x n’est pas fourni avec la dernière version d’Android, à savoir la 9.0 Pie, mais avec la mouture 8.1 Oreo. Au moins, les patchs de sécurité, sans être les plus récents, sont ceux du mois de janvier 2019. La ROM se rapproche globalement de l’expérience originale Android, avec son tiroir d’applications, et n’est pas chargée de logiciels issus de partenariats. Un bon point.

  

 

On trouve quelques petites fonctions intéressantes comme la possibilité de retirer les boutons de navigation pour une navigation gestuelle, le filtrage dans le tiroir d’applications (date, alphabétique ou fréquence d’utilisation), les applications clonées (plusieurs instances d’une même application), la capture d’écran à trois doigts.

 

 

Sans oublier d’évoquer DuraSpeed. Cette fonction permet de gérer les applications ayant le droit de fonctionner en arrière-plan afin de favoriser les applications en premier plan. Bienvenu sur un smartphone aux performances limitées.

Parlons enfin de la reconnaissance faciale proposée en alternative au schéma ou au code pour déverrouiller le smartphone. Si elle n’est pas la plus rapide, celle-ci fonctionne plutôt bien, même lorsqu’il fait sombre. Un bon point pour un smartphone d’entrée de gamme, même si on aurait préféré un lecteur d’empreintes digitales, plus sécurisé.

VERDICT :
Sans surprise, on se retrouve avec un smartphone aux performances très limitées, avec une partie photo anecdotique et une qualité sonore à faire saigner les oreilles sensibles. Maintenant, on note quelques petites choses appréciables pour un smartphone à 99 euros comme l’écran plutôt agréable à regarder, la ROM pas chargée d’applications partenaires – à défaut d’être récente -, la présence du mini-jack, la reconnaissance faciale et la batterie de bonne capacité – mais à la recharge interminable. Soulignons aussi l’aspect compact et léger du smartphone. Sans oublier la compatibilité avec la 4G 700 MHz, un argument non négligeable pour un abonné Free Mobile.

Classés sous les catégories : Non classé

Freebox et Free Mobile : Youboox ajoute une fonction très attendue dans son application iOS

Peu de temps après la version Android, c’est la version iOS du service Youboox qui profite d’une mise à jour. Elle ajoute une grosse fonctionnalité très attendue du côté des utilisateurs.

Le service Youboox donne accès à une bibliothèque de plus de 120 000 livres, BD et magazines, en tous genres. Free le propose à ses abonnés fixes et mobiles (sauf ceux au petit forfait à 2 euros). Ils y ont accès gratuitement jusqu’au 31 janvier 2020. Au-delà de cette date, tout s’arrête et ils peuvent continuer ou pas avec la formule payante.

Une version 5.5 fraîchement publiée sur l’App Store apporte une fonction très attendue de la part des utilisateurs : le maque-page. Les notes de mise à jour évoquent également la correction de bugs pour rendre l’application plus fluide.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Xiaomi Mi 9 SE : Univers Freebox a testé le smartphone promettant de bonnes performances et de belles photos, dans un format compact

Après avoir testé le Xiaomi Mi 9, un modèle haut de gamme à 500 euros, Univers Freebox vous propose de découvrir Xiaomi Mi 9 SE, son petit frère qui affiche un tarif plus abordable (369,90 euros dans sa version 6/64 Go ou 399,90 euros dans sa version 6/128 Go) et un format plus compact. Ce test a été réalisé avec un modèle 6/128 Go prêté par la marque.

Avant d’aller plus loin, rappelons les principales caractéristiques de ce Xiaomi Mi 9 SE :

–   Processeur : octa-core jusqu’à 2,3 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 710)

–   Mémoire vive : 6 Go

–   Écran : dalle Super AMOLED 5,97 pouces offrant une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels) et protégée par du verre Gorilla Glass 5

–   Stockage : 64 ou 128 Go (non extensibles par MicroSD)

–   Compatibilité 4G : support des bandes B1 / B2 / B3 / B4 / B5 / B7 / B8 / B20 / B28

–   Triple capteur photo dorsal : 48 Mégapixels (principal), 13 Mégapixels (ultra grand-angle) et 8 Mégapixels (zoom optique)

–   Appareil photo frontal : 20 Mégapixels (dans une encoche format goutte d’eau)

–   Prise casque : non

–   Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)

–   Connectivité Bluetooth : version 5.0

–   Batterie : 3 070 mAh (non amovible) rechargeable en filaire 18 Watts (bloc fourni)

–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface MIUI 10

Un smartphone compact avec une finition de très bonne facture

Comme son aîné, le Xiaomi Mi 9 SE profite d’une finition exemplaire. Son assemblage sans défaut, sa finesse, ses tranches arrondies et son poids bien reparti participent à la sensation de qualité et à la préhension agréable. Nous avons d’ailleurs reçu le Xiaomi Mi 9 SE dans sa version Bleu Océan qui n’incite pas à mettre la coque de protection fournie, tant elle est agréable à regarder. 

 

En mettant le Xiaomi Mi 9 SE aux côtés d’un Asus Zenfone Max Pro M1 et d’un Apple iPhone 6, on voir d’ailleurs l’intérêt des solutions permettant de réduire les bordures. Malgré son écran 5,97 pouces, il propose un gabarit plus proche de celui de l’iPhone 6 avec écran 4,7 pouces que celui du Zenfone Max Pro M1 avec écran de 5,99 pouces. Le Mi 9 SE fera ainsi le bonheur des amateurs de smartphones compacts.

Au niveau du design, les plus tatillons évoqueront le bloc photo arrière dont la protubérance pourra s’avérer gênant pour ceux qui utiliser le smartphone après l’avoir posé sur la table. Le Mi 9 SE devient alors bancal. Un aspect déjà remarqué avec le Mi 9.

Un bel écran et une partie audio décevante

Passons maintenant à l’écran. Que ce soit en termes de luminosité, de rendu des couleurs ou d’angles de vision, l’écran AMOLED du Xiaomi Mi 9 SE fait partie de ceux particulièrement agréables à regarder, que ce soit en vidéo ou dans un jeu. Concernant l’encoche goutte d’eau de cet écran, elle est suffisamment petite pour se faire oublier. Côté reproches, on peut citer les quelques difficultés de lecture avec un fort soleil ou la mauvaise gestion automatique de la luminosité. Comme avec le Mi 9, on vous conseille de désactiver cette dernière, vraiment capricieuse.

Côté son, on retrouve les mêmes reproches qu’avec le Mi 9, à savoir le son qui sort d’un seul haut-parleur dans la tranche inférieure et l’absence du mini-jack. Nous n’avons d’ailleurs pas pu tester les écouteurs d’origine, car ils n’étaient pas présents dans ce modèle de prêt.

Partie communications : support de la 4G avec la bande des 700 MHz (B28)

Nos tests de conversations et de débits se sont bien passés. L’accroche réseau est bonne, les conversations claires – même en environnement bruyant – et on approche facilement les 150 Mbit/s en surf 4G dans les zones bien couvertes – même en présence de beaucoup de monde. À propos de 4G, le Xiaomi Mi 9 SE gère la bande des 700 MHz (B28) utilisée par Free.

Photo : un smartphone polyvalent

Comme sur le Xiaomi Mi 9, on se retrouve avec un triple capteur photo à l’arrière pour permettre une grande polyvalence. Les clichés produits sont très bons avec un bon éclairage. Évidemment, la qualité baisse lorsque l’éclairage baisse. Quant à l’intelligence artificielle, elle peut en faire un peu trop parfois. On aime ou pas.

Ci-dessous, un exemple avec un zoom 8x en intérieur :

Avant et après l’application du mode grand-angle :

En mode nuit, sans puis avec traitement par l’intelligence artificielle (qui atténue les halos de lumière autour au niveau de lampadaires, renforce un peu le vert des arbres et éclaircit certaines zones sombres)  :

À l’avant, les amateurs de selfies trouveront un module 20 Mégapixels qui produit des clichés corrects. Il faudra juste penser à désactiver le mode Beauté activé par défaut, qui a tendance à trop lisser la peau et à produire des clichés peu naturels. Nous avons également noté un problème pour le détourage du sujet pour les personnes ayant un peu plus de cheveux sur le cailloux que votre rédacteur.

Un exemple de selfie en intérieur, avec l’effet de flou d’arrière-plan poussé au maximum :

Notez enfin qu’il faudra penser à désactiver le filigrane d’origine ou à la personnaliser si vous ne souhaitez pas garder celui indiquant une capture réalisée avec le triple capteur photo du Mi 9 SE. Pour cela, ouvrir le menu principal de l’application photo, puis faire "Paramètres/Paramètres/Filigrane photo".

Des performances au rendez-vous

Si le Xiaomi Mi 9 SE fait l’impasse sur le chipset Snapdragon 855 du grand-frère et doit se conter d’un plus modeste chipset Snapdragon 710, il n’est pas en reste côté performances. Aucun ralentissement au niveau de l’interface et on peut, en théorie, faire fonctionner toutes les applications et les jeux présents sur le Play Store. Durant nos tests, Asphalt 9 se lance sans problème et se montre beau et fluide. PUGB Mobile propose les options graphiques à fond, mais a affiché quelques petites saccades durant nos parties. Certains noteront aussi une chauffe modérée, mais bien réelle, dans la supérieure au dos.

Abordons la partie autonomie. Avec une batterie 3 070 mAh, elle s’annonce correcte, à défaut d’être excellente. Durant nos tests, malgré de nombreuses manipulations, des tests et du jeu gourmand, la charge ne fond pas comme neige au soleil. Deux jours semblent envisageables avec ce smartphone, si vous n’êtes pas constamment dessus. Du côté de la charge, Xiaomi propose un bloc 18 Watts. En 15 minutes, nous avons récupéré 25 % de batterie. Au bout de 30 minutes, nous avons récupéré 44 %. De quoi envisager une petite recharge le matin et partir l’esprit plus tranquille. Pas de charge sans-fil Qi comme le Mi 9, par contre.

MIUI : pas de tiroir d’applications, mais une interface très complète

Le Xiaomi Mi 9 SE est fourni avec une ROM MIUI, basée sur Android Pie. Elle est question de goût, sachant qu’elle s’éloigne de l’expérience Android originale avec l’absence du tiroir d’applications qui rappellera davantage iOS. 

 

Comme nous le disions lors du test du Xiaomi Mi 9, celle-ci se révèle en revanche très complète et truffée de fonctions appréciables. Citons la fonction applications clonées pour lancer plusieurs instances d’une même application, le mode nuit pour la consultation nocturne, la possibilité de garder ou non les boutons de navigation et le mode à une main qui permet de simuler un écran 3,5, 4 ou 4,5 pouces après un glissement au niveau des boutons de navigation.

 

 

Pour la sécurisation, enfin, on aura le choix entre le lecteur d’empreintes sous l’écran et la reconnaissance faciale qui se déclenche en soulevant le smartphone grâce à l’accéléromètre. Les deux solutions se révèlent plutôt efficaces. La première se montrera plus sécurisée, mais la seconde se révèlera aussi très pratique au quotidien. Toujours à propos de la première, nous avons remarqué quelques ratés lors du déverrouillage que nous n’avions jamais constaté sur le Mi 9. Nul doute que Xiaomi devrait améliorer cela grâce à des mises à jour.

VERDICT : 

Si nous avions été conquis par la proposition du Xiaomi Mi 9, nous le sommes également par ce Xiaomi Mi 9 SE. Il propose globalement la même expérience utilisateur dans un format plus compact et pour un prix plus attractif. avec quelques concessions. Il fait l’impasse sur le meilleur chipset mobile du moment et la recharge sans-fil. L’offre est alléchante et réellement intéressante pour les abonnés Free Mobile, sachant que le smartphone gère la 4G 700 MHz.

Classés sous les catégories : Non classé