Risques sanitaires et décote de l’immobilier.
Énième affaire de résistance face à l’arrivée d’une antenne. À Suresnes, en région parisienne, 25 habitants s’opposent à l’installation d’une antenne-relais sur le toit d’un immeuble. Ils ont ainsi déposé un recours devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise.
Ces riverains dénoncent les risques sanitaires avec les nombreux enfants dans le périmètre, du fait de la présence d’une école, d’une crèche et de centres de loisirs. D’autres pointent du doigt l’impact sur la valeur de l’immobilier dans le quartier.
À la recherche de toute irrégularité
Les plaignants savent que l’argument des ondes sera compliqué à utiliser, en l’absence d’une étude permettant d’affirmer à 100 % leur nocivité. Ils comptent ainsi exploiter la moindre faille dans le dossier : « On sait déjà qu’on ne pourra pas contester l’installation sur la question des ondes. On va donc se battre sur toutes les irrégularités que l’on a constatées concernant le plan local d’urbanisme. Et rien que sur ce point, il y a beaucoup à dire… »
Au lieu d’attaquer sur le fond, ils entendent ainsi attaquer sur la forme. L’un deux déplore d’ailleurs le manque de communication, avec la seule installation, en septembre 2018, d’un panneau indiquant les travaux : « Ça fait partie des choses que l’on est en droit de regretter. Il n’y a eu aucune communication sur le sujet et on a eu toutes les peines du monde à obtenir le dossier d’information déposé par l’opérateur en mairie… ».
Qu’en disent la mairie et Free ?
Pour débloquer la situation, la mairie prévoit une réunion avec les riverains et des représentants de l’opérateur. Free affirme pour sa part « avoir respecté les distances par rapport aux établissements sensibles du secteur ».
Source : Le Parisien